Il y a des pĂ©riodes dans notre existence oĂč l’on jette un coup d’Ćil en arriĂšre pour faire un point d’Ă©tape sur notre parcours de vie. Nous regardons oĂč nous en sommes, personnellement et professionnellement et nous nous demandons si nous avons fait les bons choix et surtout si c’est comme cela que nous voulons continuer Ă vivre.
Cette pĂ©riode, je l’ai vĂ©cue vers 33 ans environ. J’avais une bonne situation professionnelle, personnelle, une maison fraichement construite Ă proximitĂ© de chez mes parents pour m’occuper de ma maman, fragile psychologiquement. Tout de l’extĂ©rieur semblait parfait…. et pourtant, mon for intĂ©rieur semblait attendre autre chose.Â
Cette petite fille qui avait soif d’aventures, de dĂ©couvertes et de rencontres avec les autres semblait Ă©teinte. Les futilitĂ©s matĂ©rielles ne comblaient plus un besoin plus profond de retour Ă l’essentiel.
Alors j’ai osĂ©.
J’ai osĂ© Ă©couter cette petite voix. J’ai osĂ© tourner une page pour Ă©crire un nouveau livre. Le livre dont je serais l’hĂ©roĂŻne.
« La vraie gĂ©nĂ©rositĂ© envers lâavenir consiste Ă tout donner au prĂ©sent. » Albert Camus
Dans cette nouvelle vie, j’ai d’abord fait une rencontre qui a Ă©tĂ© un vrai tournant pour moi. Il s’agit de l’homme qui est aujourd’hui mon mari : Antony.
C’est difficile Ă dĂ©crire mais Ă©tonnamment, il Ă©tait la caisse de rĂ©sonance de tous mes dĂ©sirs et mes envies. Nous avions les mĂȘmes valeurs, la mĂȘme ouverture d’esprit et sur le monde, la mĂȘme facilitĂ© Ă aller vers l’autre. Pas Ă©tonnant que nous nous sommes mutuellement trouvĂ©s et que nous avons dĂ©cidĂ© de faire notre vie ensemble.
TrĂšs vite le goĂ»t du voyage nous a emmenĂ© vers des contrĂ©es de plus en plus lointaines et des cultures totalement diffĂ©rentes des nĂŽtres. J’y ai dĂ©couvert une façon de voyager diffĂ©rente. Des voyages oĂč la rencontre de l’autre Ă©tait au centre de nos prĂ©occupations.
A chaque retour de voyage, toujours la mĂȘme claque. Alors que dans ma vie d’avant je pensais que la carriĂšre professionnelle et le travail Ă©taient mes prioritĂ©s, aujourd’hui, je prends conscience que ma fonction dans une grosse entreprise est en fait seulement accessoire, alimentaire et loin de mes aspirations et du sens que je souhaite donner Ă ma vie.
Comme quoi, avec la maturitĂ©, on peut s’apercevoir que le schĂ©ma de vie que nous inculque nos parents n’est qu’un modĂšle parmi tant d’autres. Si en faisant vos propres expĂ©riences vous vous rendez compte que vous souhaitez faire autre chose que ce qu’ils avaient imaginĂ© pour vous alors tant mieux ! Tant que vous ĂȘtes heureux, c’est l’essentiel.
DĂ©routant ? Certainement. Mais rappelez-vous : quant on fait le choix d’Ă©crire un livre dont on est le hĂ©ros, on fait ses propres choix alors il ne tient qu’Ă nous de corriger les choses pour trouver son alignement.
« Donner du sens Ă sa vie est un but pour de nombreuses personnes, mĂȘme si rares sont celles qui ont la mĂȘme dĂ©finition. Câest une question Ă laquelle il nây a pas de bonne ou de mauvaise rĂ©ponse ». Ces phrases sont tirĂ©es d’un article trĂšs intĂ©ressant du magazine Marie-Claire.
Dans celui-ci, j’ai particuliĂšrement apprĂ©ciĂ© les pistes proposĂ©es pour rĂ©pondre Ă la question : comment donner du sens Ă sa vie ?
- Vivre en alignement avec ses rĂȘves.
- Ne jamais cesser d’apprendre.
- Faire preuve de gĂ©nĂ©rositĂ© et d’altruisme.
- S’engager pour une cause.
- Donner de l’amour.
- Transmettre ses connaissances et ses valeurs.
- Voyager et ouvrir son esprit.
Si je me sens aussi alignĂ©e, heureuse et Ă©panouie aujourd’hui c’est parce que je pense que je rĂ©alise au quotidien un peu de ces 7 pistes. Toutes sont liĂ©es les unes aux autres et pour moi, lorsque toutes sont rĂ©alisĂ©es, on s’approche du bonheur.
« Ă vouloir changer le monde, câest le monde qui lâa changĂ© » Chanson Manitoumani – Lamomali
Ces paroles sont issues de la magnifique chanson « Manitoumani » du groupe LAMOMALI, formĂ© par le chanteur M avec deux musiciens maliens, les joueurs de kora Toumani et Sidiki Diabaté (pĂšre et fils), ainsi que la chanteuse Fatoumata Diawara. Elles ont pris tout leur sens lorsqu’avec mon chĂ©ri, nous avons effectuĂ© notre premier voyage en Afrique Subsaharienne, pour dĂ©couvrir le Burkina Faso.
Comme je vous l’Ă©cris dans l’article sur notre sĂ©jour dans ce pays, c’est ce pĂ©riple qui m’a totalement bouleversĂ©. C’est la premiĂšre fois de ma vie que je me suis laissĂ©e envahir par mes Ă©motions et que j’ai versĂ© quelques larmes devant tant de beautĂ© et de simplicitĂ©. Je suis revenue transformĂ©e.
Nous sommes partis lĂ -bas dans le but de prĂ©parer notre tour du monde. En effet, il Ă©tait nĂ©cessaire pour moi de dĂ©couvrir l’Afrique. Car comme l’Inde, c’est le type de destination qui ne laisse pas indiffĂ©rent car on dĂ©barque sur une autre planĂšte. On aime ou on dĂ©teste. Il faut en ĂȘtre conscient car c’est Ă l’opposĂ© de nos cultures et de nos pays occidentaux. Nous avons choisi ce pays car mon chĂ©ri avait dĂ©jĂ visitĂ© le Cameroun, le SĂ©nĂ©gal et le BĂ©nin. Aujourd’hui, cela me fend le cĆur de savoir qu’il n’est plus possible d’aller Ă la rencontre de la gentillesse, de la profondeur et de l’humilitĂ© des burkinabĂ©s en raison des risques terroristes et de l’instabilitĂ© politique. J’envoie toute mon amitiĂ© Ă ceux et celles que nous avons rencontrĂ© sur place.
Ce sĂ©jour, nous avions souhaitĂ© le faire avec un volet solidaire. GrĂące Ă des amis qui vivent lĂ -bas, nous avons pu emporter dans nos valises des manuels scolaires pour une association humanitaire. De plus, nous avons dispensĂ© sur place une formation sur les rĂ©seaux sociaux et le journalisme d’investigation de maniĂšre bĂ©nĂ©vole auprĂšs de journalistes et communicants locaux.
AprĂšs ce voyage que nous avons tant aimĂ©, un second voyage a Ă©tĂ© particuliĂšrement intense pour nous. Il s’agit de vacances effectuĂ©es au sud du Maroc, dans la rĂ©gion d’Agadir, en mode « slow travel ».
Slow Travel ou voyager en prenant son temps
Le principe de ce type de voyage est simple : vivre selon le mode de vie de la population locale et faire de belles rencontres. Pour pouvoir adopter cette philosophie, il faut disposer de beaucoup de temps libre, avoir de la curiositĂ© Ă revendre, rester simple et sâouvrir aux autres. Câest pour soi une bonne maniĂšre de se dĂ©couvrir et de trouver ses aspirations.
Pour pouvoir faire cela, nous n’avons pas programmĂ© Ă l’avance notre sĂ©jour. Nous nous sommes vraiment laissĂ©s guider par notre instinct et nos envies.
Si nous avions dĂ©jĂ adoptĂ© un peu ce mode de tourisme au Burkina Faso, avec le volet solidaire en plus, le Maroc nous semblait idĂ©al pour continuer Ă pratiquer cette philosophie. C’est un pays que nous apprĂ©cions beaucoup et la langue française Ă©tant beaucoup parlĂ©e, c’est plus pratique pour les Ă©changes.
Cette semaine nous a ainsi permis de dĂ©couvrir la rĂ©gion en profondeur et de lâadmirer avec un regard dâenfant. Nous avons pu lier de belles amitiĂ©s avec des habitants et suivre pendant quelques temps leur mode de vie. N’Ă©tant pas pressĂ©s par le temps, nous avons pu vivre au jour le jour.
Ce mode de tourisme nous a conduit Ă adopter le mode de vie locale, en faisant du stop, en prenant des locaux dans notre voiture, en utilisant le bus ou en consommant des produits locaux. C’est Ă©galement cette philosophie de voyage qui nous a fait rencontrer Mohamed.
Je souhaite vous raconter son histoire, ou plutĂŽt notre histoire, afin de vous montrer concrĂštement qu’on est toutes et tous capables de faire notre part pour un monde meilleur. Une solidaritĂ© qui en plus permet de trouver un sens Ă sa vie.
Mohamed, de migrant au Maroc à agriculteur en Guinée
Le 26 novembre 2018, pendant notre sĂ©jour entre Agadir et Sidi Ifni, nous faisons une halte Ă Tiznit. Sa longue muraille de terre orangĂ©e Ă©clatante avec le coucher du soleil ne parvient pas Ă cacher une dĂ©tresse humaine sous nos yeux. Notre hĂŽtel bon marchĂ© hors des murailles se trouve face Ă un camp improvisĂ© de jeunes migrants subsahariens. Ils sont prĂšs de cinquante Ă survivre dans la rue, sous des bĂąches, pour se protĂ©ger des nuits froides de lâhiver. La plupart de ces migrants ont dĂ©jĂ tentĂ© de traverser la MĂ©diterranĂ©e. De Tanger, au nord du Maroc, ils ont Ă©tĂ© ramenĂ©s ici dans le sud, par bus, par les autoritĂ©s marocaines. Ces jeunes hommes nâont quâune idĂ©e en tĂȘte : repartir vers le nord pour retenter le passage en Europe. Pour survivre et mettre de lâargent de cĂŽtĂ© pour payer les passeurs, ils mendient aux carrefours et travaillent illĂ©galement dans les exploitations agricoles.
Avant de rentrer dans notre chambre dâhĂŽtel, nos regards croisent ceux de ces jeunes. Impossible pour nous de passer Ă cĂŽtĂ© sans Ă©changer quelques mots et proposer une aide en nourriture. Lâaccueil est glacial, agressif mĂȘme. Que veulent ces deux blancs ? Nous prendre en photo ? Exploiter notre misĂšre ? Se donner bonne conscience ? VoilĂ ce que lâon peut lire sur leur visage et Ă lâĂ©coute de leurs premiers mots. Le ton monte. Ils ne comprennent pas notre main tendue. Eux, qui voient passer furtivement en voiture et en car les touristes curieux de cette misĂšre Ă ciel ouvert.
Face Ă ce malaise, nous dĂ©cidons de nous Ă©carter de quelques mĂštres pour parler uniquement avec ceux qui acceptent de se confier calmement. Nous expliquons que nous sommes en voyage et que nous souhaitions simplement leur proposer un peu dâaide et discuter avec eux.
Dans ce groupe, un jeune de 18 ans, Mohamed Sidy Diallo, retient particuliÚrement notre attention. Ses yeux pétillent, son énergie est débordante, ses propos sont mesurés et intelligents. Nous sommes éblouis non seulement par son sourire et son visage angélique mais aussi par ses capacités intellectuelles.
Nous pensons alors la mĂȘme chose tous les deux : mais que fait-il ici ? Quel gĂąchis de voir dans ces conditions cet ado qui pourrait ĂȘtre le nĂŽtre ?
AprĂšs avoir achetĂ© de la nourriture avec ce groupe (Ă partager avec les autres), Mohamed reste Ă discuter quelques minutes avec nous. Il nous explique qu’il a quittĂ© en 2017 son pays, la GuinĂ©e, pour tenter de rejoindre lâEurope. Le courant passe bien, les regards en disent long. Nous dĂ©cidons dâĂ©changer nos numĂ©ros de tĂ©lĂ©phone pour pouvoir continuer Ă converser sur lâapplication mobile WhatsApp.
De la fin de notre voyage au Maroc jusquâĂ notre retour en France, les Ă©changes sur WhatsApp avec Mohamed sont quotidiens. Et ils se poursuivront jusquâĂ aujourdâhui.
Nous croyons en lui et nous lui proposons notre aide pour rentrer au pays et se lancer dans un projet qui pourrait aider sa famille et plus globalement son pays.
AprĂšs mĂ»re rĂ©flexion et quelques pĂ©ripĂ©ties traumatisantes, Mohamed rĂ©flĂ©chi sĂ©rieusement Ă notre proposition d’accompagnement. Il fini par nous faire confiance et accepte de revenir en GuinĂ©e pour montrer aux jeunes comme lui qu’ils sont l’avenir de leur pays et que leur place est bien en GuinĂ©e.
Avant son retour au pays, il effectue une 1Ăšre formation agricole avec l’International Organization for Migration (l’OIM) au Maroc et obtient une attestation.
A son retour en GuinĂ©e, l’OIM lui propose de poursuivre sa formation au sein de la ferme pĂ©dagogique FABIK Ă Kondoya, Kindia. Pendant sept mois, il rencontre des formateurs trĂšs pĂ©dagogues, passionnĂ©s par leur travail et avec une envie de transmettre leur savoir. A leurs cĂŽtĂ©s, il apprend la culture des produits maraĂźchers, des tubercules, mais Ă©galement de la banane et de l’ananas. En complĂ©ment il se forme aussi Ă l’Ă©levage des poules, des lapins et du bĂ©tail.
Une formation particuliĂšrement enrichissante et motivante pour Mohamed, qui commence Ă se projeter. Il prend beaucoup de plaisir Ă venir travailler et obtient un nouveau diplĂŽme.
Fort de ses diffĂ©rentes formations et de l’expĂ©rience acquise au sein de la ferme, il est prĂȘt Ă lancer sa propre exploitation agricole, plus prĂ©cisĂ©ment une production d’ananas. La demande est forte, ce quâil laisse prĂ©sager de bonnes retombĂ©es Ă©conomiques.
De notre cĂŽtĂ©, en France, nous devenons adhĂ©rents de l’association nantaise GuinĂ©e 44 et nous trouvons une association parisienne spĂ©cialisĂ©e dans le micro-crĂ©dit, Zebunet qui croit au projet de Mohamed. Il bĂ©nĂ©ficie ainsi d’un prĂȘt de 700âŹ, qui lui permet de louer un terrain et dâacheter les rejets dâananas pour dĂ©buter son activitĂ©.
Sur le plan du suivi technique, il est accompagnĂ© par lâassociation APEK, liĂ©e Ă lâassociation nantaise GuinĂ©e 44. LâAPEK assure le contrĂŽle de ses cultures et le suivi des investissements.
Mais de nombreuses dĂ©penses restent Ă couvrir. En effet, il lui faut rĂ©munĂ©rer la main dâĆuvre qui lâaide durant les travaux dâentretien de la parcelle et qu’il mobilisera pour la rĂ©colte. Il lui reste aussi Ă acheter des intrants et du matĂ©riel, comme une motopompe pour irriguer son champ.
Câest ainsi qu’avec Zebunet, nous avons souhaitĂ© lancer une campagne de crownfunding afin lui permettre de financer la suite de son projet.
A quoi servira lâargent rĂ©coltĂ© ?
Lâargent que nous rĂ©colterons lui permettra dâacheter tout le matĂ©riel et couvrir les frais de main dâĆuvre nĂ©cessaire Ă la culture de lâananas. Tout cela sâĂ©lĂšve Ă environ 2 000âŹ. Si nous rĂ©coltons de lâargent supplĂ©mentaire, cela lui permettra dâacheter des semences pour planter des cultures maraichĂšres Ă cycle court, qui lui offriront des revenus complĂ©mentaires dans lâattente de la rĂ©colte des ananas. Il faut en effet attendre 18 mois avant de rĂ©colter ce fruit.
Son projet financĂ©, toute somme supplĂ©mentaire permettra Ă lâassociation Zebunet de soutenir dâautres jeunes en GuinĂ©e qui souhaitent Ă©galement se lancer dans lâagriculture, un secteur dâavenir.
OĂč en est le projet aujourd’hui ?
Le projet a bien dĂ©marrĂ© car Mohamed a pu prĂ©parer son terrain (situĂ© Ă FriguiagbĂ©) et planter les ananas. Les travaux de dĂ©sherbage et de dĂ©souchage ont nĂ©cessitĂ© de la main dâĆuvre. Il a ainsi embauchĂ© plusieurs jeunes de son quartier, qui sont maintenant de vrais ouvriers dans son exploitation. Si on lui avait dit qu’il serait gĂ©rant dâexploitation et que grĂące Ă lui dâautres auraient un emploi, il ne lâaurais jamais cru !
Depuis son retour, il s’est parfaitement bien intĂ©grĂ© dans le monde agricole de Kindia. Il a intĂ©grĂ© une coopĂ©rative qui travaille actuellement sur le projet de jus dâananas 100% guinĂ©en. Ensemble, ils ont créé la marque Coapik Juice. Il rĂ©flĂ©chit Ă©galement Ă la transformation de ses ananas, notamment proposer des fruits sĂ©chĂ©s grĂące Ă une machine qu’il compte tester prochainement.
Il a également une page Facebook du nom de son exploitation agricole : Gonlin Agriculture. Un petit tour sur cette page vous permettra de suivre pas à pas sa production et son activité.
Quelle est la suite ?
Maintenant qu’il est lancĂ©, rien ne peut lâarrĂȘter !
La rĂ©colte des ananas est prĂ©vue Ă 18 mois. En fĂ©vrier 2023 il devrait commencer Ă rĂ©colter les fruits de son travail. Il espĂšre ainsi pouvoir vendre des ananas et des rejets. En parallĂšle de lâananas, il souhaite mettre en place dâautres cultures, comme lâaubergine.
Il souhaite Ă©galement que son histoire soit un exemple pour dâautres jeunes de son pays qui envisagent l’exil. Il aimerait les accueillir dans son exploitation pour quâils se forment et soient inspirĂ©s Ă mener des projets agricoles. Eux-aussi pourront bĂ©nĂ©ficier de prĂȘts, ils dĂ©velopperont ainsi lâagriculture guinĂ©enne et leurs frĂšres et sĆurs pourront imaginer un futur dans leur pays avant dâenvisager de franchir lâocĂ©an avec les dangers qui vont avec.
La rĂ©ussite de son projet permettra Ă lâassociation Zebunet de renforcer son partenariat avec lâAPEK et de nouveaux prĂȘts pourront ĂȘtre accordĂ©s Ă des jeunes agriculteurs.
Nous prĂ©voyons d’aller le voir en aoĂ»t prochain,
comme premiÚre étape de notre Tour du Monde
et nous avons vraiment hĂąte de nous retrouver,
nous serrer dans les bras et voir sa parcelle de terre.
Cette magnifique aventure humaine que vous venez de dĂ©couvrir nâa Ă©tĂ© possible que grĂące Ă la dĂ©termination, au travail et Ă la confiance de Mohamed. Nous nâavons Ă©tĂ© que des facilitateurs, des parents spirituels qui ont tenu la main dâun garçon qui en vaut la peine. Ils sont des milliers, des millions de jeunes comme Mohamed Ă ne plus croire en leur avenir dans leur pays. Ce nâest quâune goutte dâeau dans cet ocĂ©an de dĂ©tresse. Mais une goutte dâeau qui est Ă notre portĂ©e pour contribuer Ă un monde plus solidaire.
Alors si cette histoire et cet article vous a donnĂ© envie de contribuer un peu aussi, de faire votre part, alors n’hĂ©sitez pas Ă participer Ă lâappel aux dons (jusqu’Ă dĂ©but avril), et rendre ainsi vous aussi, ce monde un peu plus beau. N’hĂ©sitez pas Ă©galement Ă parler et partager largement cette belle histoire.
Pour cela, du fond du cĆur, d’avance MERCI pour lui !
Au plaisir de lire en commentaires vos belles histoires à vous aussi qui ont permis de trouver également un sens à votre vie et à bientÎt pour de nouvelles aventures.