Il y a des moments où l’envie de s’échapper du quotidien, de stopper la routine du métro, boulot, dodo devient très forte. La pression et l’atmosphère nous étouffent, le temps devient gris… Tout nous pousse à chercher la luminosité, la déconnexion et la sérénité.
C’est ce qui nous a conduit, mon amoureux et moi, à choisir de partir fin novembre, en dehors des vacances scolaires, au sud du Maroc, dans la région d’Agadir.
Sommaire
Slow Travel ou voyager en prenant son temps
Pour mieux profiter de cette parenthèse, nous étions tous les deux d’accord pour faire ce voyage en mode « slow travel », c’est-à-dire voyager en prenant son temps : profiter de chaque instant, s’imprégner des lieux et des ambiances, favoriser les rencontres.
Le principe de ce type de voyage est simple : vivre selon le mode de vie de la population locale et faire de belles rencontres. Pour pouvoir adopter cette philosophie, il faut disposer de beaucoup de temps libre, avoir de la curiosité à revendre, rester simple et s’ouvrir aux autres. C’est pour soi une bonne manière de se découvrir et de trouver ses aspirations.
Pour pouvoir faire cela, nous n’avons pas programmé à l’avance notre séjour. Hormis nos billets d’avions Nantes-Agadir réservés sur le site de Transavia, et la location de voiture trouvée sur Autoescape, nous nous sommes vraiment laissés guider par notre instinct et nos envies.
Les avantages de ce mode de tourisme
Si nous avions déjà adopté un peu ce mode de tourisme au Burkina Faso, avec un volet solidaire, le Maroc nous semblait idéal pour continuer à pratiquer cette philosophie. C’est un pays que nous apprécions beaucoup et la langue Française étant beaucoup parlée, c’est plus pratique pour les échanges.
Cette semaine nous a ainsi permis de découvrir la région en profondeur et de l’admirer avec un regard d’enfant. Nous avons pu lier de belles amitiés avec des habitants et suivre pendant quelques temps leur mode de vie. N’étant pas pressés par le temps, nous avons pu vivre au jour le jour.
La période (fin novembre) était également idéale pour le slow travel car peu de touristes sont dans la région. Nous avons pu profiter avec un budget limité car il était facile de négocier les prix des hôtels et les produits dans les souks. Ce mode de tourisme nous a conduit à adopter le mode de vie locale, en faisant du stop, en prenant des locaux dans notre voiture, en utilisant le bus ou en consommant des produits locaux.
Vous l’aurez donc compris : les vrais avantages de ce mode de tourisme sont :
- Privilégier vraiment les échanges économiques et interculturels directs avec les populations locales. Prendre le temps de choisir soi-même les gens qui vont vous guider pour découvrir une région reculée, permet d’éviter les intermédiaires étrangers (les agences de voyages par exemple qui ne reversent qu’une petite partie des tarifs de voyages organisés aux locaux).
- Observer la vie locale et prendre conscience du coût de la vie. On apprend par exemple à payer le prix juste, celui qui limitera le déséquilibre social et évitera de pourrir le système. En demandant aux personnes qui prennent le café à côté de vous combien on doit donner en moyenne au gardien de parking, on évite par exemple de donner une somme disproportionnée à la normale (nous ne sommes plus de simples touristes !).
- Créer des liens avec les habitants et se donner l’opportunité de rencontres spontanées. C’est beaucoup plus facile lorsqu’on vit au rythme des gens de faire ce genre de rencontres : prendre des jeunes qui font du stop pour aller à l’école, déambuler dans la rue et accoster naturellement les gens, picorer sur le marché ou s’asseoir à une table sur le trottoir au milieu de la foule et commander le plat du jour comme votre voisin ! Tout ceci sera vraiment propice aux échanges, plutôt que seulement passer en coup de vent dans les rues principales à bord d’un minibus ou d’un car de touristes !
Je dois vous avouer que cette philosophie du voyage m’a vraiment fait du bien. Personnellement, devenir slow-traveler m’a permis de me laisser aller à la flânerie et à l’imprévu. J’ai pu écouter mon corps et ressentir profondément ce qui me rend vraiment heureuse, de comprendre de quoi j’avais réellement besoin pour me sentir vivante et libre. Finies les contraintes de temps et l’hyper-connexion ! Quel bonheur de se réveiller le matin sans alarme et de ne pas savoir ce que la vie nous réserve durant la journée !
Enfin cela m’a donné de nombreuses idées pour la suite de notre vie de couple. Nous avons pu échanger ensemble sur nos projets, et cela nous a encore un peu plus rapprochés. Des moments comme ceux-là soudent vraiment un couple. Je suis vraiment fan.
Vous aussi vous souhaitez tenter l’expérience ?
Je vous propose de découvrir mes coups de cœur de la semaine.
La vallée du paradis : sur la route du miel
Après nos trois heures de vols, nous avons récupéré notre voiture de location et nous avons choisi de partir directement vers la vallée du paradis.
Située au nord-est d’Agadir, au cœur de la région berbère sur une route sinueuse entre oasis, collines, gorges et plateaux féeriques, cette vallée offre un paysage incroyable. Elle est très connue pour son activité apicole et recèle une magnifique variété de palmeraies nichées au creux des vallées et de roches aux multiples nuances. Si le miel est la fierté de la région, on peut également s’émerveiller devant les bananiers, oliviers, palmiers-dattiers, amandiers et grenadiers !
La route escarpée nous oblige parfois à rouler à 10 km/h en mode 4×4 (mais on s’en fiche on est en mode « slow » !!). On en profite pour s’arrêter dès qu’un lieu nous donne envie de prendre de jolies photos ! Au bord de l’oued, dont les rives deviennent de plus en plus rocheuses, on croise des tables et des chaises enfoncées dans l’eau. C’est une rafraîchissante invitation lorsque monte la température.
Le dépaysement est ainsi total ! Dans la même journée nous passons de la pluie et du froid aux ruisseaux, aux gorges de calcaire, aux somptueuses plantations et aux charmants villages de la campagne marocaine.
Pour la petite histoire, la vallée du paradis a été rendue célèbre par le plus grand des hasards. Un couple allemand touché par la maladie passa par là et en repartit guéri, six mois plus tard. Devenue lieu de rassemblement des hippies dans les années 60 et 70 avec Jimi Hendrix, Paradise Valley la bien nommée, est aujourd’hui encore dans cette ambiance. De nombreux hippies en quête de sens viennent vivre dans des « grottes » pendant quelques mois.
Cette vallée est également le paradis des randonneurs. De nombreux sentiers pédestres offrent de magnifiques balades. Certaines aboutissent à des piscines naturelles aux eaux turquoises (dans l’arrière-pays d’Aourir).
Cascades d’Imouzzer : pause fraîcheur
Au centre de la région se trouve le village berbère d’Imouzzer Ida Outanane, un ensemble de petites maisons blanches suspendues au-dessus d’une palmeraie verdoyante, à 1250 mètres d’altitude.
Sur les hauteurs du village, on peut admirer les célèbres cascades d’Imouzzer (Imouzzer signifie d’ailleurs « cascade » dans la langue des Imazighen-hommes libres). Nées de sources apparues juste au-dessus de ce site, ces cascades et le site naturel qui les entourent sont très appréciées pour leur fraîcheur et le spectacle qu’elles constituent, en particulier au printemps. A partir de mai-juin, le débit de la chute la plus abondante commence toutefois à tarir. Le spectacle n’est que saisonnier !
A l’arrivée au parking des cascades, vous êtes accueilli(e) par des guides locaux. C’est leur seule activité, la région étant éloignée d’Agadir. Ces berbères se feront un plaisir de vous accompagner pour quelques dizaines de dirhams. On peut bien entendu aussi refuser ce service (clairement, mais aimablement). Au retour, le parking se révèle payant.
Les cascades sont situées à cinq minutes de marche, qu’il est préférable d’effectuer par la petite forêt qui surplombe le parking, si l’on recherche l’ombre.
C’est l’endroit que nous avons choisi pour passer notre première nuit. Un gentil guide rabatteur nous a proposé un hébergement au pied de la cascade, spartiate et sans wifi mais avec de l’eau chaude, un lit et des couvertures (pour 250 dirhams avec le petit déjeuner). Si vous êtes intéressés pour avoir l’adresse (demandez Bara Mibarh – son tel : 06 66 46 28 09).
Nous en avons profité pour découvrir le village et flâner dans les ruelles bordées de boutiques de souvenirs et de cafés. La cascade était malheureusement asséchée par manque de pluie mais le charme opère quand même.
Le propriétaire du logement nous a proposé pour le dîner une tagine préparée par sa femme (100 dirham pour deux avec le pain, du thé et des fruits pour le dessert).
Le lendemain avant de repartir, nous avons acheté du miel de caroubier (une saveur inconnue et un goût incomparable). Ce miel de caractère est reconnu comme un régulateur intestinal hors pair.
Sur la route, nous avons fait une halte pour aller visiter le marché local d’Imouzzer, qui se déroule chaque jeudi dans le village.
Ensuite, nous reprenons la voiture en direction de Taroudant.
Sur la route, nous faisons un stop près d’une école où des enfants attendent dans le calme leur professeur. Ils semblent étonnés de voir des étrangers venir leur offrir quelques stylos. Leurs rires au moment où nous repartons et leurs petites mains nous faisant au revoir à travers la fenêtre me touche.
Taroudant, la « petite Marrakech »
Située à 80 km à l’est d’Agadir, Taroudant abrite environ 80 000 habitants. En entrant dans l’enceinte de la ville par l’une des quatre portes principales, on opère un retour dans le passé. Taroudant a tout de ce qu’on peut imaginer d’une ville berbère du XVIe siècle, avec ses ruelles étroites et encombrées, ses échoppes remplies de produits provenant de toute la région. Entourée de remparts, ce Carcassonne marocain offre des murailles décrépies qui vous plongent dans l’atmosphère du Moyen Age.
A l’intérieur, pas de monuments historiques mais une petite ville active. Ici, les habitants vous considèrent moins qu’ailleurs comme des touristes. Il est facile d’errer dans les souks ou visiter le quartier des tanneurs situé à l’extérieur des remparts.
Nous avons choisi de passer la nuit au Riad Taroudant des Palmiers. Nous avons apprécié le concept de ce Riad, qui appartient à Ligue Marocaine pour la Protection de l’enfance. Cette association œuvre dans le domaine de l’enfance en difficulté et particulièrement des enfants abandonnés. Elle a décidé de rénover cet ancien couvent et de le transformer en maison d’hôtes. Les bénéfices du riad, situé à l’entrée de la ville, permettent la prise en charge des enfants en situation difficile et de soutenir le centre de l’enfance Lalla Amina de Taroudant.
Comptez 300 dirhams la nuit (salle de bain et toilettes communes) et 25 dirhams le petit déjeuner. Tout est très propre, le wifi est très bon et la situation permet de faire toute la ville à pied.
Après avoir passé l’après-midi à flâner dans les souks, nous allons dîner dans le meilleur restaurant de la ville (c’est celui qui nous aura couté le plus cher des vacances !)
Situé près de la porte Targhount, le riad Maryam propose une formule déjeuner ou dîner uniquement sur réservation. Vous devez donc appeler le matin pour une réservation le soir ou le soir pour le déjeuner du lendemain.
Pour notre dîner nous avions une soupe, 10 portions d’entrées, une pastilla, un dessert et un thé.
La cuisine est pleine de saveurs et extrêmement fraîche. L’accueil est chaleureux dans cette très jolie salle de restaurant autour d’un patio. Par contre, les quantités sont gargantuesques. On mange pour 4 et donc on paye pour 4 ! Comptez 250 dirhams par personne.
Mon conseil : n’hésitez pas à venir avec deux ou trois barquettes en plastique afin de pouvoir rapporter ce que vous n’avez pas mangé et faire un pique-nique le lendemain midi 🙂
Le lendemain, nous hésitons à partir sur le bord de mer ou sur Trafraout. Comme nous avons chopé une petite crève, nous préférons chercher la douceur près de la mer.
Nous reprenons notre road-trip en direction de Mirleft.
Sur le chemin, nous choisissons un endroit sympa face à la mer pour manger notre pique-nique. Il s’agit d’un coin près de Tifnit, un village de pêcheurs.
De pauvres chiens affamés se joignent à nous ! Ils me font pitié. Si j’avais su, j’aurais acheté des croquettes pour les nourrir.
Mirleft : petit coin de paradis
Nous arrivons tranquillement en soirée sur Mirleft. La route côtière est incroyablement belle et nous savourons le coucher du soleil. Cette partie du Maroc est un mélange d’Auvergne et de Méditerranée. Ce n’est pas pour rien que l’endroit est un spot réputé de surf et de parapente !!
A notre arrivée dans le village, nous commençons par demander à l’hôtel Abertih si des chambres sont disponibles. Malheureusement pour nous, l’hôtel est complet pendant au moins une semaine !!! Nous demandons au propriétaire si il a des hôtels à nous recommander. Il nous propose d’aller un peu plus loin dans la rue principale pour tenter notre chance auprès de l’hôtel Atlas.
Le propriétaire des lieux est très accueillant et par chance, il leur reste des chambres et nous négocions deux nuits au prix de 300 dirhams par nuit, avec le petit déjeuner. La chambre est simple mais possède une salle de bain privative.
Pour éviter de rester à l’hôtel, nous décidons de tester un restaurant dans la rue. Sur TripAdvisor, nous nous laissons tenter par celui qui est le plus ancien du village : Taighout. Et quel bonheur ! Il va être notre cantine pendant tout notre séjour dans le village ! Les prix sont doux et les plats sont exquis ! De la soupe aux pizzas, en passant par les tagines 🙂
Le lendemain matin, nous commençons par une grasse matinée. Ensuite, après avoir discuté longuement avec le propriétaire, nous dégustons notre petit déjeuner en terrasse pour profiter de la douceur et des rayons du soleil. Les chats font leur numéro de charme pour récupérer un morceau de fromage 🙂
Ensuite, nous partons pour une balade à pied jusqu’à la plage de Mirleft. Un sentiment de bien-être et de liberté s’empare véritablement de nous… Quel bonheur ! Même si l’eau est froide, je ne peux m’empêcher d’ôter mes chaussures et de marcher près de l’eau, pour mieux me sentir vivante.
Sur la plage, des chiens errants se reposent, accompagnés de leurs petits. C’est trop mignon ! J’ai presque envie d’en adopter un !!
Franchement, Mirleft est véritablement mon coup de cœur du séjour !
C’est un endroit unique, où magie et simplicité se confondent, où le temps n’a plus d’importance, un lieu d’où vous ne voulez plus partir et qui vous donne envie de lui appartenir. Ce sont plus que des vacances que vous trouvez ici, c’est une véritable source de bien-être et un renouveau, un repos profond, une nouvelle façon de voir la vie…
Pas étonnant de trouver de nombreux routards, hippies et personnes profitant de la vue et du temps ! Par exemple, cette rencontre atypique avec ce couple de français en camion aménagé, en voyage depuis 5 ans à travers le monde.
Cet endroit est vraiment magnifique et vaut le détour. On peut y croiser des surfeurs, des pêcheurs qui vivent dans des grottes à proximité de l’arche et des jeunes locaux qui ont posé leur tente pour vivre simplement, en harmonie avec la nature. Je garde en mémoire cette discussion avec un jeune habitant de la plage.
En soirée, nous repartons vers le nord et nous faisons une pause à Tiznit. La ville ressemble à Taroudant car elle est également bordée de remparts mais elle semble plus petite.En se baladant sur la route qui nous mène au centre ville, nous passons à côté d’un camp de migrants. Nous nous arrêtons pour échanger avec eux sur leurs origines et leurs conditions de vie. Méfiants aux premiers abords car échaudés par d’autres personnes qui les ont filmés à leur insu, ils finissent finalement par comprendre que nos intentions sont justes basées sur les relations humaines et acceptent de nous présenter le camp et leur occupants. Nous leur proposons d’aller au supermarché pour leur faire quelques courses. Nous faisons parmi eux la connaissance de Mohammed, un Guinéen de 18 ans. Nous apprenons pourquoi il a choisi de quitter son pays et ses projets de vie. Nous gardons contact avec lui et espérons que sa situation puisse s’améliorer. Depuis notre voyage, il n’y a pas un jour où nous échangeons sur Whatsapp avec Mohammed.Après ces rencontres très riches, nous visitons le centre-ville et tombons par hasard sur le restaurant à l’ombre du figuier.Comme son nom l’indique, vous êtes accueilli et servi dans un décor soigné et la présence du figuier au centre du patio, permet d’être à l’abri du soleil la journée. La carte est mise à jour régulièrement selon l’approvisionnement au marché du restaurant, les produits sont très frais. La carte est originale et le patron essaie de proposer des choses différentes des autres restaurants. La mousse chocolat-avocat par exemple est très originale, tout comme la salade de semoule avec de la pomme.
Faire son shopping au souk d’Agadir
Pour les deux derniers jours du voyage, nous choisissons de découvrir Agadir.
Avec son climat idyllique, ses boulevards bordés de palmiers et ses bars sur le front de mer, pas étonnant qu’Agadir soit la première station balnéaire du Maroc, attirant de nombreux retraités occidentaux. Connue pour ses immeubles blancs cachés derrière les dunes, ses larges boulevards fleuris, ses hôtels modernes et ses cafés de style européen, Agadir n’est plus une ville typique du Maroc traditionnel, mais c’est une cité moderne, active et dynamique, résolument tournée vers l’avenir.
Personnellement c’est une ville où je me verrais vraiment bien vivre et avoir un petit commerce ! La ville semble offrir tellement de potentiels ! C’est bien noté dans un coin de ma tête et je pense sincèrement que nous nous reverrons 🙂
Lorsque nous avons déposé notre voiture de location à l’aéroport (pensez à faire le plein et la laver avant le retour !!) nous avons choisi de faire du stop pour retourner au centre-ville. Un jeune homme s’est arrêté et nous nous sommes très rapidement liés d’amitié. Moussa travaille au souk et comme nous sommes lundi, c’est son jour de congés. Il nous conduit jusqu’au remblai et nous propose de passer le voir le lendemain dans son commerce situé au n° 167 (entre la porte n°4 et 5 dans le souk). RDV pris !!
Le reste de l’après-midi nous flânons sur le remblai et nous nous posons dans un restaurant face mer. Le Camel’s est juste parfait ! Avec ses serveurs aux petits soins comme Hakim par exemple, qui nous apporte des petits plaids dès que la fraîcheur se fait ressentir ou qui prend le temps de nous rejoindre à table après son service pour échanger avec nous ! Je conseille vivement.
Tout comme je vous conseille l’hôtel où nous avons séjourné. Il s’agit du Sinibad. Situé sur la place Lahcen Oubrahim Tamri Talborjt, il est simple mais parfait car très calme et à une vingtaine de minutes à pied de la plage ou du souk. Nous avons pris nos petits déjeuners dans des cafés proches de l’hôtel.
Le Souk El Had : l’un des plus grands souks du Maroc !
Le souk d’Agadir est l’un des plus grands et des plus magnifiques souks du Maroc. Cet authentique marché traditionnel perpétue l’héritage des places commerçantes du pays. Ouvert six jours par semaine, sauf le lundi, le Souk d’Agadir porte le nom de Souk El Had, en souvenir du temps où il n’avait lieu que le dimanche. Derrière ses remparts en pisé, on plonge dans une ambiance hors du temps et l’on découvre une abondance de marchandises, des plus contemporaines aux plus artisanales.
Le Souk El Had attire une clientèle de tous horizons. Épices, olives, miel et dattes, meubles et tissus en passant par l’artisanat, la mode, l’équipement ménager et l’outillage, vous trouverez de tout, à prix concurrentiels. Avec plus de 10.000 travailleurs, ce grand marché réunit de nombreux corps de métiers et des produits du monde entier, plusieurs centaines d’étals de fruits et légumes, et quelques 3000 commerces répartis en boutiques et petites échoppes.
Faites le plein de vitamines au souk en profitant de la fraîcheur des produits du terroir. La région d’Agadir bénéficie d’une nature généreuse et une belle partie de la production est revendue au souk. Admirez les couleurs, humez les parfums et dégustez les saveurs admirablement sublimées par la cuisine marocaine. Portes n°1, 2 et 3
Faire son shopping au souk, c’est être à la pointe de la mode. Des dizaines de boutiques modernes s’offrent à vous, ainsi que des boutiques de mode traditionnelle marocaine et d’artisanat. Portes n° 6, 7, 8, 9 et 10
Aux ateliers des menuisiers, un parfum de cèdre règne sur les lieux. Le coin des menuisiers aux mains d’or est l’endroit idéal pour parfaire votre décoration. Portes n° 11 et 12
Enfin, découvrez les huiles, les savons et tous les produits de beauté à base d’huile d’argan chez les petits commerçants comme Moussa ! Craquez pour un pot de miel de caroubier ou de cactus et un pot de amlou ! Il s’agit d’une préparation culinaire berbère de la région du Souss (Maroc) qui est consommée dans cette région. Elle se compose d’huile d’argan et d’amandes ou de cacahuètes. C’est un fortifiant qui est servi au petit-déjeuner ou au goûter en pâte à tartiner sur du pain d’orge, de maïs ou de blé. Portes 4 et 5.
C’est dans le magasin de Moussa que nous avons passé une partie de notre journée du mardi ! Après nos achats, nous avons retrouvé le jeune homme qui nous a préparé une tagine ! Quel bonheur d’échanger et de partager un repas avec un ami Marocain. On en apprend énormément sur les coutumes et les modes de vie des jeunes marocains. Nous avons pu notamment découvrir les différentes étapes de préparation d’une tagine ! C’était vraiment génial ce moment. Nous avons hâte de pouvoir revenir voir Moussa et sa famille ou de pouvoir l’accueillir en France si un jour il peut faire le voyage.
Voilà les amis, j’espère que notre séjour vous aura donné envie de voyager comme nous, à la rencontre du pays et de ses habitants, à la routarde et loin des clichés de certains qui se disent voyageurs mais qui passent plus de temps dans les palaces que sur le terrain et près des locaux.
N’hésitez pas à me poster vos commentaires afin de me dire si cet article vous a plu, vous a donné envie de visiter cette région. Cela me fait toujours plaisir d’avoir vos retours sur mes articles.
Je vous embrasse.
A savoir avant le départ
- Papiers d’identité : Avoir son passeport à jour
- Change : Vous pouvez changer directement à l’aéroport (il y a peu de différence entre les villes et le bureau de l’aéroport). Prenez les bureaux situés à proximité des bureaux de location de véhicules situés à la sortie de l’aéroport d’Agadir. 1 € = 10 Dirham marocain environ.
- Hôtel : n’hésitez pas mettre en concurrence les hôtels. Vous pouvez demander à voir les chambres et ensuite négocier le prix
- Nourriture : veillez à ne boire que de l’eau en bouteille et vérifiez bien que le bouchon soit ouvert devant vous. Si vous souhaitez manger des salades, préférez des restaurants bien notés dans les guides.
- Petit cadeaux pour les rencontres : plutôt que de donner de l’argent à la population, nous avons acheté des chewing-gum, des élastiques, des cordes à sauter et des stylos pour les enfants.
Bonjour Claudie,
Etant qu’habitant de la ville de Taroudant, un grand merci à vous d’avoir publier cet article sur la région du sud du maroc avec ces magnifiques, jolies et petites villes: Taroudant, Tiznit, , Sidi Ifni, et effectivement la capitale touristique du sud avec ses sites fascinants: Imouzzer, Vallée du paradis…
Nous sommes fier des personnes comme vous, qui viennent nous visiter et profiter des beaux paysages au lieu de passer inaperçues et en coup de vent, des personnes qui contribuent à faire connaître au public la beauté des lieux qui’ils ont visité et partager les moments agréables qui’ils ont vécus… vous êtes vraiment une valeur ajoutée pour le Maroc et le genre de touristes approprié…
Bonsoir Mustapha et merci infiniment pour votre commentaire qui me touche profondément.
C’est ce genre de retour qui me rend fière d’avoir lancé le blog et qui me motive à continuer d’écrire.
J’espère pouvoir revenir bientôt dans vos belles contrées et qui sait, partager un thé ?! Inch’allah !
Belle soirée à vous et au plaisir
Ha!!!Maroc de mon coeur
oui le maroc devient souvent un pays de coeur !