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AprÚs notre périple au Guatemala, nous avons repris la route en direction du Mexique ??

En Ă©changeant sur notre voyage avec diffĂ©rents backpackers, nous avons finalement dĂ©cidĂ© de changer notre itinĂ©raire. Car depuis El Remate, pour atteindre le Yucatan, il Ă©tait en effet beaucoup plus simple de franchir la frontiĂšre mexicaine en passant par le BĂ©lize (un petit pays) plutĂŽt que de remonter par la frontiĂšre cĂŽtĂ© Chiapas. Bien sĂ»r il y a des frais de passage Ă  payer, mais cela reste toujours moins cher que des billets d’avion.

Nous aurions pu choisir de rester quelques jours au BĂ©lize pour profiter de ses magnifiques fonds marins mais la vie est trop chĂšre lĂ -bas alors nous l’avons juste traversĂ©.

Le deuxiĂšme conseil que nous avons suivi a Ă©tĂ© de faire le passage de frontiĂšre en utilisant une agence de voyage et un bus de transfert. C’est beaucoup moins d’ennuis et pas forcĂ©ment plus cher. L’agence a l’habitude des formalitĂ©s et vous fait prĂ©-remplir les documents nĂ©cessaires pour chaque passage de frontiĂšre. Ensuite il vous suffit de passer de shuttle en shuttle jusqu’Ă  votre destination finale.

Voici le budget pour notre passage frontiĂšre (par personne) :

  • shuttle : 48 euros environ,
  • taxe pour entrer au Belize : 17 euros environ,
  • taxe pour l’entrĂ©e au Mexique : 33 euros environ.

Pour nous, tout s’est trĂšs bien dĂ©roulĂ© et en une journĂ©e, nous sommes arrivĂ©s Ă  bon port, Bacalar.

Nous avons choisi cette premiĂšre Ă©tape car sa lagune nous semblait magique, avec ses eaux translucides.

Le Yucatan et le Quintana Roo : des beaux paysages mais beaucoup trop touristiques pour nous

S’il y a bien une chose qui nous a marquĂ© en changeant de pays, ce sont les routes ! Nous avons retrouvĂ© les paysages des Etats-Unis, ces longues routes droites Ă  bandes jaunes avec peu de paysages intĂ©ressants Ă  admirer.

En arrivant en soirĂ©e dans la ville de Bacalar, nous comprenons qu’ici le tourisme est un secteur important pour la population locale. Les petits commerces proposent tout ce dont on peut avoir besoin pendant le sĂ©jour : maillots de bain, crĂšmes solaires etc…. Les restaurants offrent tous des menus vegan et la dĂ©coration est soignĂ©e.

Nous prenons nos marques dans un petit hĂŽtel trĂšs sympa, la villa carmita. Nous y retrouvons nos deux amies HĂ©loĂŻse et Camille.

Bacalar et sa lagune aux 50 nuances de bleu !

Le lendemain matin, nous décidons de louer des kayaks pour naviguer à notre rythme sur la lagune et ses eaux translucides.

Les prix sont relativement élevés pour le pays. Je vous recommande de passer par le Balneario Municipal de Bacalar et la coopérative locale. En négociant un peu avec eux, ce sera moins cher que dans les centres privés et autres marinas. Ils proposent aussi des sorties en bateau, avec des prix également moins élevés que les tours proposés.

Location de kayak Bacalar | Jupette et Salopette

Le lac Bacalar (ou Laguna Bacalar) est un lac long et Ă©troit. Il mesure environ 42 km de long du nord au sud, et moins de 2 km Ă  son plus large. Ce lac est rĂ©putĂ© pour sa couleur bleue frappante et sa clartĂ© de l’eau, en partie le rĂ©sultat d’un fond calcaire blanc.

Sortie Kayak sur la lagune de Bacalar | Jupette et Salopette

La sortie en kayak est trĂšs agrĂ©able car on est libre d’aller et se baigner oĂč l’on veut, quand on veut. Il est notamment possible de s’ approcher du Cenote Negro, l’un des cenotes de la lagune, et surtout le plus profond, jusqu’Ă  180 mĂštres ! En arrivant dessus, on comprend mieux pourquoi l’on passe d’un coup d’une eau claire Ă  un bleu profond. C’est incroyable d’observer les parois rocheuses disparaitrent dans les profondeurs.

Il est Ă©galement possible de faire le tour de l’Ăźle aux oiseaux. Il s’agit d’une petite Ăźle protĂ©gĂ©e oĂč des centaines d’oiseaux vivent en permanence et l’utilisent comme base de repos pendant leur migration.

L’aprĂšs-midi nous partons avec les filles vers Los Rapidos. Pour s’y rendre, il faut soit faire du stop, soit y aller en taxi. Il s’agit d’une partie de la lagune qui se resserre sur 4 km avec des rapides, formant une sorte de canal. Vous pouvez marcher sur une plate-forme en bois jusqu’au bout du canal et flotter tout le chemin du retour grĂące aux doux courants.

Los Rapidos Bacalar | Jupette et Salopette

C’est un trĂšs bel endroit, bien amĂ©nagĂ© et agrĂ©able pour y passer un moment mais malheureusement, le coin a Ă©tĂ© privatisĂ© et les tarifs vont avec (150 pesos l’entrĂ©e). Surtout qu’il n’est pas accessible facilement, il faut prendre un taxi pour s’y rendre. De plus, en matiĂšre de protection de l’environnement, on peut faire beaucoup mieux. Bref, testĂ© mais non approuvĂ©.

Pour le retour en soirĂ©e, nous avons fait du stop et cela a marchĂ© ! Un pick-up a gentiment acceptĂ© de nous prendre pour revenir Ă  notre logement. Au Mexique, le stop marche plutĂŽt bien car les mexicains possĂšdent beaucoup de pick-up et en gĂ©nĂ©ral, vous grimpez Ă  l’arriĂšre sans soucis !

Le lendemain, nous prenons la direction de Tulum en collectivo mais contrainement au Guatemala, c’est beaucoup plus difficile de trouver des bus collectifs afin de payer moins cher que les gros bus de tourisme ADO.

Tulum, la ville chic et huppée par excellence

En remontant vers l’Ăźle de Cozumel, nous avons choisi de passer une nuit Ă  Tulum, connue pour ĂȘtre l’endroit « hype ». Ce qui se confirme lorsque nous nous baladons sur la plage de sable blanc, bordĂ©e de bars branchĂ©s et de restos vegans. Aux abords, on trouve Ă©galement de nombreux hĂŽtels de luxe.

Plage de Tulum | Jupette et Salopette

Il est vrai que les ruines de la ville, d’une surface de 6 kms tout au long de la plage, sont situĂ©es sur un site naturel incroyable, avec l’ocĂ©an Ă  la couleur cristalline en toile de fond. ArrivĂ©s en soirĂ©e, nous n’avons pas visitĂ© ces ruines mais si vous avez plus de temps et que vous passez dans le coin, je conseille.

Nous avons logĂ© dans un petit hĂŽtel, casa Frida, trĂšs cool et au rapport qualitĂ©/prix trĂšs correct pour la ville. Le dimanche matin, nous avons mĂȘme eu le droit au cafĂ© et pancakes. La nuit Ă©tait Ă  36 dollars pour 3 sans clim mais franchement on a trĂšs bien supportĂ© la chaleur car la chambre avait une fenĂȘtre donnant sur un patio et elle Ă©tait Ă©quipĂ©e d’un ventilo.

Le soir, juste Ă  cĂŽtĂ© de l’hĂŽtel il y avait de nombreux vendeurs de street food. Pratique pour savourer de bons tacos !

Nous avons repris la route le lendemain pour Playa de Carmen, puis Cozumel afin d’y passer 4 jours/3 nuits.

L’Ăźle de Cozumel, sur les traces du commandant Cousteau

Nous avons choisi de séjourner sur cette ßle car nous ne souhaitions pas monter plus haut dans le Yucatan à savoir Cancun et les ßles comme Holbox.

Centre ville Cozumel | Jupette et Salopette

Cozumel est rĂ©putĂ©e pour ses spots de plongĂ©e incroyables en raison de la clartĂ© de la mer. AprĂšs que Jacques Cousteau ait dĂ©clarĂ© Cozumel parmi les sites de plongĂ©e spectaculaires au monde en 1961, les amateurs de ce sport sont venus du monde entier pour dĂ©couvrir la biosphĂšre sous-marine de l’Ăźle.

Pour arriver sur l’Ăźle de Cozumel, comptez 500 pesos l’aller-retour en ferry soit prĂšs de 25 euros. Sachez Ă©galement que sur place, il n’y a pas de petits bus collectifs. Il faut emprunter des taxis ou louer une voiture ou un scooter pour se dĂ©placer, notamment dans le sud de l’üle pour les spots de snorkelling.

Cozumel | Jupette et Salopette

Nous avons bien apprécié notre séjour sur place car un ami nous avait conseillé un appartement : celui de Rodrigo. Il a été aux petits soins pour nous. Il est venu nous chercher à notre arrivée, idem pour le départ et il a trouvé un matelas pour Morgan. Avoir un appartement permet vraiment de se sentir comme à la maison. Nous avons pu profiter du blender à disposition pour nous faire une cure de smoothies !

Appartement Rodrigo Cozumel | Jupette et Salopette

Pour profiter des fonds marins pendant votre séjour, je recommande vraiment de prendre une sortie snorkelling ou plongée car les plus beaux spots ne sont pas accessibles depuis les plages. Si vous allez sur la page Facebook des français au Mexique, vous trouverez facilement des moniteurs francophones disponibles pour vous répondre sur les tarifs et les sorties.

Nous n’avons pas pu en profiter car mon chĂ©ri a chopĂ© une otite externe. Nous nous sommes rabattus sur une virĂ©e en coccinelle dĂ©capotable autour de l’Ăźle et nous avons beaucoup apprĂ©ciĂ© !

Je recommande notamment deux choses au sud :

  • le restaurant Freedom in Paradis Reggae Beach Bar pour un verre et une pause sieste dans les hamacs vue mer.

Freedom in Paradis Reggae Beach Bar | Jupette et Salopette

  • la rĂ©serve de Punta Sur qui a l’air trĂšs sympa pour une journĂ©e complĂšte entre farniente et dĂ©couverte de la faune.

AprĂšs ces journĂ©es, nous avons repris le ferry, puis le bus pour filer vers Valalloid. C’est une Ă©tape parfaite avant MĂ©rida. La ville est particuliĂšrement jolie et agrĂ©able Ă  visiter Ă  vĂ©lo et tout autour se trouvent des cenotes sympa Ă  faire.

Pour les trajets, ne pas hĂ©siter Ă  comparer car cette fois-ci entre le collectivo et les bus de la compagnie ADO (tĂ©lĂ©chargez l’application ADO Mobile), c’est la seconde qui Ă©tait la plus intĂ©ressante. D’ailleurs Ă  partir du moment oĂč vous ĂȘtes enregistrĂ©s, vous recevez certaines promotions qui peuvent ĂȘtre trĂšs intĂ©ressantes.

Valladolid vaut vraiment le détour !

Cette petite ville coloniale avec ses façades toujours aussi colorĂ©es ne manque pas de charme pour flĂąner et observer les danseurs traditionnels sur la jolie place centrale. Hormis la fin de journĂ©e oĂč des bus de touristes stationnent autour, le reste de la journĂ©e est trĂšs calme.

Danseurs place centrale Valladolid | Jupette et Salopette

La meilleure option que nous avons trouvĂ© pour profiter pleinement des journĂ©es, c’est de louer des vĂ©los pour se rendre dans les cenotes Ă  proximitĂ© :

  • un est situĂ© directement dans le centre ville : le cenote Zaci,
  • l’autre est le cenote Oxman. IdĂ©al pour une journĂ©e entre farniente et sauts dans l’eau rafraĂźchissante. Le site est parfaitement amĂ©nagĂ© avec casiers (50 pesos), restaurant, toilettes, douches et vestiaires. L’entrĂ©e est Ă  150 pesos (gilet obligatoire compris dedans).

Valladolid en vélo | Jupette et Salopette

Cenote Oxman | Jupette et Salopette

D’autres sont possibles Ă  proximitĂ© : ceux de Dzitnup notamment mais ils Ă©taient fermĂ©s au moment oĂč nous y sommes allĂ©s.

Attention dans le cenote : j’ai perdu l’une de mes chaussures en sautant… Alors allez-y pieds nus !

AprĂšs toutes ces Ă©motions et ces bons moments passĂ©s, nous reprenons la route vers MĂ©rida en transports collectifs. Nous avons trouvĂ© la compagnie Centro (situĂ©e au carrefour des routes 37 et 44) qui avait l’avantage de passer par la petite ville d’Izamal dite « la ville jaune ».

Izamal Mexique | Jupette et Salopette

Nous avons fait une pause dĂ©jeuner au marchĂ© et sommes allĂ©s prendre quelques photos des rues principales et du cĂ©lĂšbre couvent avant de reprendre un autre bus de la mĂȘme compagnie pour arriver Ă  bon port. Comptez 81 pesos par pers soit 4 euros environ jusqu’à Izamal.

MĂ©rida, derniĂšre Ă©tape du Yucatan

Incontournable passage dans le Yucatan, la capitale est un spot idĂ©al pour celles et ceux qui veulent pouvoir profiter des richesses culturelles de la ville et des alentours. Notre budget et notre planning Ă©tant serrĂ©s, nous avons passĂ© une seule nuit mais je sais qu’il est tout Ă  fait possible d’y sĂ©journer au moins 4 ou 5 jours, si vous souhaitez notamment prendre le temps de faire des musĂ©es, des sites archĂ©ologiques ou des cenotes.

MĂ©rida | Jupette et Salopette

MĂ©rida | Jupette et Salopette

Notre hĂ©bergement, la casa verde Ă©tait un peu excentrĂ© mais le rapport qualitĂ©/prix Ă©tait imbattable, surtout que l’auberge disposait de vĂ©los en libre service…. et d’une piscine !! Un vrai luxe quand on est en tour du monde.

HĂ©bergement Casa Verde MĂ©rida | Jupette et Salopette

 

L’Etat de Campeche et sa ville : un coup de coeur !

Pour rejoindre l’Etat du Chiapas, la route est longue. Des Ă©tapes sont indispensables et selon moi, Campeche est immanquable !

Ville de Campeche | Jupette et Salopette

Ses remparts, son emplacement privilĂ©giĂ© avec le front de mer abritĂ© dans le golfe du Mexique en a fait un endroit trĂšs prisĂ© autrefois, qui lui a valu de nombreuses attaques et des pillages par des pirates. Pas Ă©tonnant que son centre fortifiĂ©, qui abrite dĂ©sormais de jolies rues pavĂ©es et colorĂ©es, soit classĂ© au patrimoine mondial de l’Unesco.

Aujourd’hui, il est hyper agrĂ©able de s’y balader Ă  vĂ©lo, de visiter ses parcs et ses jardins et de flaner le long de la promenade sur la mer. En soirĂ©e, rendez-vous vers la Calle 59, la plus animĂ©e avec les bars et les restaurants qui possĂšdent leur terrasses… en plein milieu de la rue 😉 Bien sĂ»r vous pourrez Ă©galement faire une sieste Ă  l’ombre d’un arbre de la Plaza de la independencia, la place centrale de Campeche. Toutes les rues adjacentes sont plutĂŽt commerçantes et vous pourrez y dĂ©guster glaces, churros et autres gourmandises.

Calle 59 ville Campeche | Jupette et Salopette

Campeche est aussi le point de départ pour visiter des sites tels que Calakmul.

AprĂšs ces jours en bord de mer, nous reprenons la route vers le Chiapas avec pour Ă©tape, Palenque.

Pour moins sentir les heures de route, nous dĂ©cidons de faire le trajet en bus de nuit. C’est pratique et cela nous Ă©conomise une nuit d’hĂŽtel.

Le Chiapas : terre de nature et d’authenticitĂ©

La rĂ©gion du Chiapas est un Etat du sud du Mexique, Ă  la frontiĂšre du Guatemala. Ses paysages montagneux et sa forĂȘt tropicale, parsemĂ©s de sites archĂ©ologiques mayas et de villes coloniales espagnoles rendent cette partie beaucoup plus authentique que les autres rĂ©gions que nous avons visitĂ© auparavant. Ici, mĂȘme si le tourisme est prĂ©sent, il semble ne pas fortement impacter les habitants, qui prĂ©servent au contraire leur culture et leurs traditions de gĂ©nĂ©rations en gĂ©nĂ©rations. San Cristobal de las Casas et San juan Chamula en sont les deux meilleurs exemples.

Palenque, à faire pour son Ecoparque et son site archéologique

Si la ville de Palenque n’a rien de charmant, l’arrĂȘt est obligatoire pour passer du temps sur son site archĂ©ologique, Ă  minima.

La beautĂ© de ces ruines mayas rĂ©side notamment dans le fait que le site est en bordure de jungle et au pied des montagnes du Chiapas. On comprend mieux cela quand on dĂ©couvre que Palenque signifie « entourĂ© d’arbres ». Pont supendu, cascade, mousse et lumiĂšre qui traverse la vĂ©gĂ©tation pour illuminer les vestiges du passĂ©, on est complĂ©tement Ă©bahi devant cette beautĂ© naturelle.

Ruines de Palenque | Jupette et Salopette

Ce qui est ouvert au public est divisĂ© en 4 zones et ce qui est dingue, c’est que 80% de cette grande citĂ© maya n’a pas encore Ă©tĂ© exploitĂ©e car enfouis sous la jungle.

Cascades Ruines de Palenque | Jupette et Salopette

Pour vous y rendre, il y a des petits collectivos en centre ville qui vous y emmĂšnent pour quelques pesos (20/25 pesos par personne soit 1 euro). Ensuite il faut payer l’entrĂ©e de la rĂ©serve + l’entrĂ©e pour les ruines soit un total d’environ 215 pesos (11 €) . Demandez bien au chauffeur Ă  quelle heure passe le dernier collectivo pour revenir en centre ville. Nous avons fait le choix de faire la visite par nous-mĂȘme sans guide. Nous avons tĂ©lĂ©chargĂ© la veille un guide nous expliquant l’histoire du site.

Le site est ouvert tous les jours de 8h Ă  17h et je vous conseille de prĂ©voir une gourde, de quoi vous protĂ©ger du soleil et de la pluie, ainsi qu’un bon anti-moustique. Vous pouvez Ă©galement prĂ©parer votre pique-nique.

Aluxes Ecoparque est Ă©galement une trĂšs belle visite Ă  faire si vous ĂȘtes amateurs d’animaux sauvages.

Il ne s’agit pas d’un zoo classique, mais d’un centre gĂ©rĂ© par une association civile non gouvernementale, qui est Ă  but non lucratif. Sa mission principale est le sauvetage de l’Ă©cosystĂšme du Chiapas. Il est aujourd’hui le premier centre de sauvetage de la faune. Il travaille aux cĂŽtĂ©s des autoritĂ©s locales pour aider Ă  sauver et Ă  rĂ©habiliter les animaux qui ont Ă©tĂ© victimes de cruautĂ© et de trafic illĂ©gal.

Leur premier travail a consistĂ© Ă  planter plus de 10 000 arbres sur la propriĂ©tĂ© avec d’autres plantes pour complĂ©ter et Ă©quilibrer ce nouvel Ă©cosystĂšme.

Aussi, vous vous baladez dans un milieu tout Ă  fait naturel, et au fur et Ă  mesure, vous pouvez voir des animaux vivant leur vie dans leur environnement. Vous pouvez mĂȘme profiter d’une expĂ©rience avec certains animaux, comme nourrir les lamantins ou approcher des perroquets.

Aluxes Ecoparque Palenque | Jupette et Salopette

Nous avons vraiment apprĂ©ciĂ© ce moment, notamment pour Morgan, qui veut devenir soigneur animalier et dont le lamentin est l’animal prĂ©fĂ©rĂ©.

Aluxes Ecoparque Palenque | Jupette et Salopette

San Cristobal, la plus vieille cité espagnole du Chiapas.

AprĂšs ces belles journĂ©es, il est temps pour nous de rejoindre San Cristobal de Las Casas, oĂč l’on prend de la hauteur (2.200 m) et on ressort les pulls et les pantalons !! Nous avons fait le trajet en collectivo Ă  des prix trĂšs raisonnables en comparaison avec les bus de la compagnie ADO.

Nous avons particuliĂšrement apprĂ©ciĂ© notre sĂ©jour dans cette ville, qui on ne sait dire pourquoi, possĂšde un truc en plus. Peut ĂȘtre parce qu’ici, hommes et femmes sont vĂȘtues d’Ă©paisses veste ou jupes noires en fourrure et de chapeaux ?!

Habitants San Cristobal Las Casas Chiapas | Jupette et Salopette

Nous retrouvons ici ce que nous avons aimĂ© en Afrique, les vendeurs de rues, la vie du quotidien et les marchĂ©s locaux, oĂč se mĂ©langent les odeurs d’Ă©pices, de tacos ou encore de maĂŻs bouilli. MĂȘme si la pauvretĂ© semble plus prĂ©sente ici, la vie bat son plein.

San Cristobal de Las Casas | Jupette et Salopette

Nous avons logĂ© dans une sorte d’auberge de jeunesse qui Ă©tait situĂ©e Ă  proximitĂ© du marchĂ©, trĂšs pratique pour prendre les collectivos et se balader autour de la ville. Le point nĂ©gatif c’est qu’il n’y a personne pour vous ouvrir Ă  votre arrivĂ©e donc si vous le pouvez, demander le numĂ©ro Whatsapp de la propriĂ©taire pour pouvoir prendre contact avec elle si besoin. Ils proposent Ă©galement des tours pour visiter certains sites. Nous sommes passĂ©s par eux pour faire le canyon de Sumidero et tout s’est trĂšs bien passĂ©.

Mirador Canyon de Sumidero

Nous ne sommes pas habituellement des amateurs de sorties touristiques en groupe mais celle-ci est difficile Ă  faire en collectivos. Il y a une partie mirador pour apercevoir le canyon d’en haut et ensuite, il faut redescendre pour pouvoir prendre un bateau et traverser le canyon avant de terminer la journĂ©e par la visite de Chiapa de Corzo. Comptez 350-400 pesos (16 Ă  20 euros) pour l’excursion mirador et bateau + visite ville avec le shuttle qui passe vous chercher Ă  votre hĂŽtel.

Canyon de Sumidero | Jupette et Salopette

Chiapa de Corzo | Jupette et Salopette

Autre curiositĂ© locale : la ville de San Juan Chamula. Cette petite commune situĂ©e Ă  10 km est facilement accessible en collectivos. Les habitants de « Chamoula » sont des indiens Tzotziles, qui dĂ©fendent farouchement leur identitĂ© et leurs traditions. Ils parlent d’ailleurs une langue du groupe linguistique maya.

Eglise San Juan de Chamoula | Jupette et Salopette

Les Tzotziles pratiquent une sorte de syncrĂ©tisme, mĂ©lange de deux croyances, de deux rites (courant au mexique). L’Ă©glise de San Juan de Chamula en est le symbole. A l’intĂ©rieur de l’Ă©glise, pas question de prendre des photos ni de vidĂ©os, elles voleraient les Ăąmes.

Les bancs ont Ă©tĂ© enlevĂ©s. Les cloches de la tour ont Ă©tĂ© dĂ©crochĂ©es et sont posĂ©es Ă  l’entrĂ©e. Au sol, des aiguilles de pin recouvrent le sol. Des centaines de petites bougies, collĂ©es Ă  l’aide de leur propre cire sont posĂ©es autour des aiguilles et sur les tables, d’autres centaines de bougies rendent l’atmosphĂšre trĂšs Ă©trange.

Les Tzotziles, assis par terre, prient bruyamment, seuls ou en famille, et ils peuvent ĂȘtre accompagnĂ©s d’un chaman. AuprĂšs des bougies sont placĂ©es des bouteilles de coca ou d’alcool.

Pourquoi ?! Les Tzotziles se servaient, lors de leurs cérémonies du posh, un alcool de maïs fermenté. AprÚs que celui-ci fut interdit, ils le remplacÚrent par une autre boisson gazeuse qui fait roter, et donc expulse les mauvais esprits : le coca-cola.

Des sacrifices de poules…

Dans les croyances des Tzotziles, si une personne est malade ou qu’elle doit Ă©loigner les mauvais sorts, il faut rĂ©aliser un rite chamanique qui inclut le sacrifice d’une poule (qui sera enterrĂ©e aprĂšs). Ces sacrifices sont visiblement nombreux le week-end, mais nous n’en avons pas vu lors de notre passage, seulement une poule dĂ©jĂ  morte.

AprĂšs cette expĂ©rience, nous nous sommes rendus au cimetiĂšre du village, tout aussi symbolique et typique. Ce qui nous marque, c’est l’absence de tombes. On dirait que les corps viennent d’ĂȘtre enterrĂ©s car il n’y a qu’un monticule de terre, recouvert parfois d’aiguilles de pin ou de fleurs.

CimetiĂšre San Juan de Chamula Mexique | Jupette et Salopette

Pour finir dans cette magnifique rĂ©gion, nous avons passĂ© une journĂ©e au parc naturel El Arcotete, accessible aussi en collectivos. Il est trĂšs agrĂ©able de s’y balader et d’admirer les grimpeurs d’escalade sur les falaises du site. Des tyroliennes et des barbecues sont aussi disponibles. Beaucoup de locaux s’y rendent le we.

El Arcotete Chiapas Mexique | Jupette et Salopette

VoilĂ  pour ce carnet de voyage ! J’espĂšre qu’il vous a plu et si oui, sachez qu’il va s’enrichir dans un autre article oĂč je vais vous prĂ©senter la fĂȘte des morts au Mexique. AprĂšs le Chiapas, nous avons en effet pris la direction de la rĂ©gion de Oaxaca oĂč nous souhaitions participer aux festivitĂ©s si cĂ©lĂšbres au Mexique. Nous avons Ă©galement profitĂ© de la cĂŽte Ă  Puerto Escondido et Mazunte et pour finir nous sommes remontĂ©s vers Mexico, via Puebla.

Si vous avez des questions sur des villes, des visites ou sur le budget pour le Mexique, n’hĂ©sitez surtout pas. J’adore partager avec vous qui me lisez !

Je vous embrasse.

 

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