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Après notre périple au Guatemala, nous avons repris la route en direction du Mexique ??

En échangeant sur notre voyage avec différents backpackers, nous avons finalement décidé de changer notre itinéraire. Car depuis El Remate, pour atteindre le Yucatan, il était en effet beaucoup plus simple de franchir la frontière mexicaine en passant par le Bélize (un petit pays) plutôt que de remonter par la frontière côté Chiapas. Bien sûr il y a des frais de passage à payer, mais cela reste toujours moins cher que des billets d’avion.

Nous aurions pu choisir de rester quelques jours au Bélize pour profiter de ses magnifiques fonds marins mais la vie est trop chère là-bas alors nous l’avons juste traversé.

Le deuxième conseil que nous avons suivi a été de faire le passage de frontière en utilisant une agence de voyage et un bus de transfert. C’est beaucoup moins d’ennuis et pas forcément plus cher. L’agence a l’habitude des formalités et vous fait pré-remplir les documents nécessaires pour chaque passage de frontière. Ensuite il vous suffit de passer de shuttle en shuttle jusqu’à votre destination finale.

Voici le budget pour notre passage frontière (par personne) :

  • shuttle : 48 euros environ,
  • taxe pour entrer au Belize : 17 euros environ,
  • taxe pour l’entrée au Mexique : 33 euros environ.

Pour nous, tout s’est très bien déroulé et en une journée, nous sommes arrivés à bon port, Bacalar.

Nous avons choisi cette première étape car sa lagune nous semblait magique, avec ses eaux translucides.

Le Yucatan et le Quintana Roo : des beaux paysages mais beaucoup trop touristiques pour nous

S’il y a bien une chose qui nous a marqué en changeant de pays, ce sont les routes ! Nous avons retrouvé les paysages des Etats-Unis, ces longues routes droites à bandes jaunes avec peu de paysages intéressants à admirer.

En arrivant en soirée dans la ville de Bacalar, nous comprenons qu’ici le tourisme est un secteur important pour la population locale. Les petits commerces proposent tout ce dont on peut avoir besoin pendant le séjour : maillots de bain, crèmes solaires etc…. Les restaurants offrent tous des menus vegan et la décoration est soignée.

Nous prenons nos marques dans un petit hôtel très sympa, la villa carmita. Nous y retrouvons nos deux amies Héloïse et Camille.

Bacalar et sa lagune aux 50 nuances de bleu !

Le lendemain matin, nous décidons de louer des kayaks pour naviguer à notre rythme sur la lagune et ses eaux translucides.

Les prix sont relativement élevés pour le pays. Je vous recommande de passer par le Balneario Municipal de Bacalar et la coopérative locale. En négociant un peu avec eux, ce sera moins cher que dans les centres privés et autres marinas. Ils proposent aussi des sorties en bateau, avec des prix également moins élevés que les tours proposés.

Location de kayak Bacalar | Jupette et Salopette

Le lac Bacalar (ou Laguna Bacalar) est un lac long et étroit. Il mesure environ 42 km de long du nord au sud, et moins de 2 km à son plus large. Ce lac est réputé pour sa couleur bleue frappante et sa clarté de l’eau, en partie le résultat d’un fond calcaire blanc.

Sortie Kayak sur la lagune de Bacalar | Jupette et Salopette

La sortie en kayak est très agréable car on est libre d’aller et se baigner où l’on veut, quand on veut. Il est notamment possible de s’ approcher du Cenote Negro, l’un des cenotes de la lagune, et surtout le plus profond, jusqu’à 180 mètres ! En arrivant dessus, on comprend mieux pourquoi l’on passe d’un coup d’une eau claire à un bleu profond. C’est incroyable d’observer les parois rocheuses disparaitrent dans les profondeurs.

Il est également possible de faire le tour de l’île aux oiseaux. Il s’agit d’une petite île protégée où des centaines d’oiseaux vivent en permanence et l’utilisent comme base de repos pendant leur migration.

L’après-midi nous partons avec les filles vers Los Rapidos. Pour s’y rendre, il faut soit faire du stop, soit y aller en taxi. Il s’agit d’une partie de la lagune qui se resserre sur 4 km avec des rapides, formant une sorte de canal. Vous pouvez marcher sur une plate-forme en bois jusqu’au bout du canal et flotter tout le chemin du retour grâce aux doux courants.

Los Rapidos Bacalar | Jupette et Salopette

C’est un très bel endroit, bien aménagé et agréable pour y passer un moment mais malheureusement, le coin a été privatisé et les tarifs vont avec (150 pesos l’entrée). Surtout qu’il n’est pas accessible facilement, il faut prendre un taxi pour s’y rendre. De plus, en matière de protection de l’environnement, on peut faire beaucoup mieux. Bref, testé mais non approuvé.

Pour le retour en soirée, nous avons fait du stop et cela a marché ! Un pick-up a gentiment accepté de nous prendre pour revenir à notre logement. Au Mexique, le stop marche plutôt bien car les mexicains possèdent beaucoup de pick-up et en général, vous grimpez à l’arrière sans soucis !

Le lendemain, nous prenons la direction de Tulum en collectivo mais contrainement au Guatemala, c’est beaucoup plus difficile de trouver des bus collectifs afin de payer moins cher que les gros bus de tourisme ADO.

Tulum, la ville chic et huppée par excellence

En remontant vers l’île de Cozumel, nous avons choisi de passer une nuit à Tulum, connue pour être l’endroit « hype ». Ce qui se confirme lorsque nous nous baladons sur la plage de sable blanc, bordée de bars branchés et de restos vegans. Aux abords, on trouve également de nombreux hôtels de luxe.

Plage de Tulum | Jupette et Salopette

Il est vrai que les ruines de la ville, d’une surface de 6 kms tout au long de la plage, sont situées sur un site naturel incroyable, avec l’océan à la couleur cristalline en toile de fond. Arrivés en soirée, nous n’avons pas visité ces ruines mais si vous avez plus de temps et que vous passez dans le coin, je conseille.

Nous avons logé dans un petit hôtel, casa Frida, très cool et au rapport qualité/prix très correct pour la ville. Le dimanche matin, nous avons même eu le droit au café et pancakes. La nuit était à 36 dollars pour 3 sans clim mais franchement on a très bien supporté la chaleur car la chambre avait une fenêtre donnant sur un patio et elle était équipée d’un ventilo.

Le soir, juste à côté de l’hôtel il y avait de nombreux vendeurs de street food. Pratique pour savourer de bons tacos !

Nous avons repris la route le lendemain pour Playa de Carmen, puis Cozumel afin d’y passer 4 jours/3 nuits.

L’île de Cozumel, sur les traces du commandant Cousteau

Nous avons choisi de séjourner sur cette île car nous ne souhaitions pas monter plus haut dans le Yucatan à savoir Cancun et les îles comme Holbox.

Centre ville Cozumel | Jupette et Salopette

Cozumel est réputée pour ses spots de plongée incroyables en raison de la clarté de la mer. Après que Jacques Cousteau ait déclaré Cozumel parmi les sites de plongée spectaculaires au monde en 1961, les amateurs de ce sport sont venus du monde entier pour découvrir la biosphère sous-marine de l’île.

Pour arriver sur l’île de Cozumel, comptez 500 pesos l’aller-retour en ferry soit près de 25 euros. Sachez également que sur place, il n’y a pas de petits bus collectifs. Il faut emprunter des taxis ou louer une voiture ou un scooter pour se déplacer, notamment dans le sud de l’île pour les spots de snorkelling.

Cozumel | Jupette et Salopette

Nous avons bien apprécié notre séjour sur place car un ami nous avait conseillé un appartement : celui de Rodrigo. Il a été aux petits soins pour nous. Il est venu nous chercher à notre arrivée, idem pour le départ et il a trouvé un matelas pour Morgan. Avoir un appartement permet vraiment de se sentir comme à la maison. Nous avons pu profiter du blender à disposition pour nous faire une cure de smoothies !

Appartement Rodrigo Cozumel | Jupette et Salopette

Pour profiter des fonds marins pendant votre séjour, je recommande vraiment de prendre une sortie snorkelling ou plongée car les plus beaux spots ne sont pas accessibles depuis les plages. Si vous allez sur la page Facebook des français au Mexique, vous trouverez facilement des moniteurs francophones disponibles pour vous répondre sur les tarifs et les sorties.

Nous n’avons pas pu en profiter car mon chéri a chopé une otite externe. Nous nous sommes rabattus sur une virée en coccinelle décapotable autour de l’île et nous avons beaucoup apprécié !

Je recommande notamment deux choses au sud :

  • le restaurant Freedom in Paradis Reggae Beach Bar pour un verre et une pause sieste dans les hamacs vue mer.

Freedom in Paradis Reggae Beach Bar | Jupette et Salopette

  • la réserve de Punta Sur qui a l’air très sympa pour une journée complète entre farniente et découverte de la faune.

Après ces journées, nous avons repris le ferry, puis le bus pour filer vers Valalloid. C’est une étape parfaite avant Mérida. La ville est particulièrement jolie et agréable à visiter à vélo et tout autour se trouvent des cenotes sympa à faire.

Pour les trajets, ne pas hésiter à comparer car cette fois-ci entre le collectivo et les bus de la compagnie ADO (téléchargez l’application ADO Mobile), c’est la seconde qui était la plus intéressante. D’ailleurs à partir du moment où vous êtes enregistrés, vous recevez certaines promotions qui peuvent être très intéressantes.

Valladolid vaut vraiment le détour !

Cette petite ville coloniale avec ses façades toujours aussi colorées ne manque pas de charme pour flâner et observer les danseurs traditionnels sur la jolie place centrale. Hormis la fin de journée où des bus de touristes stationnent autour, le reste de la journée est très calme.

Danseurs place centrale Valladolid | Jupette et Salopette

La meilleure option que nous avons trouvé pour profiter pleinement des journées, c’est de louer des vélos pour se rendre dans les cenotes à proximité :

  • un est situé directement dans le centre ville : le cenote Zaci,
  • l’autre est le cenote Oxman. Idéal pour une journée entre farniente et sauts dans l’eau rafraîchissante. Le site est parfaitement aménagé avec casiers (50 pesos), restaurant, toilettes, douches et vestiaires. L’entrée est à 150 pesos (gilet obligatoire compris dedans).

Valladolid en vélo | Jupette et Salopette

Cenote Oxman | Jupette et Salopette

D’autres sont possibles à proximité : ceux de Dzitnup notamment mais ils étaient fermés au moment où nous y sommes allés.

Attention dans le cenote : j’ai perdu l’une de mes chaussures en sautant… Alors allez-y pieds nus !

Après toutes ces émotions et ces bons moments passés, nous reprenons la route vers Mérida en transports collectifs. Nous avons trouvé la compagnie Centro (située au carrefour des routes 37 et 44) qui avait l’avantage de passer par la petite ville d’Izamal dite « la ville jaune ».

Izamal Mexique | Jupette et Salopette

Nous avons fait une pause déjeuner au marché et sommes allés prendre quelques photos des rues principales et du célèbre couvent avant de reprendre un autre bus de la même compagnie pour arriver à bon port. Comptez 81 pesos par pers soit 4 euros environ jusqu’à Izamal.

Mérida, dernière étape du Yucatan

Incontournable passage dans le Yucatan, la capitale est un spot idéal pour celles et ceux qui veulent pouvoir profiter des richesses culturelles de la ville et des alentours. Notre budget et notre planning étant serrés, nous avons passé une seule nuit mais je sais qu’il est tout à fait possible d’y séjourner au moins 4 ou 5 jours, si vous souhaitez notamment prendre le temps de faire des musées, des sites archéologiques ou des cenotes.

Mérida | Jupette et Salopette

Mérida | Jupette et Salopette

Notre hébergement, la casa verde était un peu excentré mais le rapport qualité/prix était imbattable, surtout que l’auberge disposait de vélos en libre service…. et d’une piscine !! Un vrai luxe quand on est en tour du monde.

Hébergement Casa Verde Mérida | Jupette et Salopette

 

L’Etat de Campeche et sa ville : un coup de coeur !

Pour rejoindre l’Etat du Chiapas, la route est longue. Des étapes sont indispensables et selon moi, Campeche est immanquable !

Ville de Campeche | Jupette et Salopette

Ses remparts, son emplacement privilégié avec le front de mer abrité dans le golfe du Mexique en a fait un endroit très prisé autrefois, qui lui a valu de nombreuses attaques et des pillages par des pirates. Pas étonnant que son centre fortifié, qui abrite désormais de jolies rues pavées et colorées, soit classé au patrimoine mondial de l’Unesco.

Aujourd’hui, il est hyper agréable de s’y balader à vélo, de visiter ses parcs et ses jardins et de flaner le long de la promenade sur la mer. En soirée, rendez-vous vers la Calle 59, la plus animée avec les bars et les restaurants qui possèdent leur terrasses… en plein milieu de la rue 😉 Bien sûr vous pourrez également faire une sieste à l’ombre d’un arbre de la Plaza de la independencia, la place centrale de Campeche. Toutes les rues adjacentes sont plutôt commerçantes et vous pourrez y déguster glaces, churros et autres gourmandises.

Calle 59 ville Campeche | Jupette et Salopette

Campeche est aussi le point de départ pour visiter des sites tels que Calakmul.

Après ces jours en bord de mer, nous reprenons la route vers le Chiapas avec pour étape, Palenque.

Pour moins sentir les heures de route, nous décidons de faire le trajet en bus de nuit. C’est pratique et cela nous économise une nuit d’hôtel.

Le Chiapas : terre de nature et d’authenticité

La région du Chiapas est un Etat du sud du Mexique, à la frontière du Guatemala. Ses paysages montagneux et sa forêt tropicale, parsemés de sites archéologiques mayas et de villes coloniales espagnoles rendent cette partie beaucoup plus authentique que les autres régions que nous avons visité auparavant. Ici, même si le tourisme est présent, il semble ne pas fortement impacter les habitants, qui préservent au contraire leur culture et leurs traditions de générations en générations. San Cristobal de las Casas et San juan Chamula en sont les deux meilleurs exemples.

Palenque, à faire pour son Ecoparque et son site archéologique

Si la ville de Palenque n’a rien de charmant, l’arrêt est obligatoire pour passer du temps sur son site archéologique, à minima.

La beauté de ces ruines mayas réside notamment dans le fait que le site est en bordure de jungle et au pied des montagnes du Chiapas. On comprend mieux cela quand on découvre que Palenque signifie « entouré d’arbres ». Pont supendu, cascade, mousse et lumière qui traverse la végétation pour illuminer les vestiges du passé, on est complétement ébahi devant cette beauté naturelle.

Ruines de Palenque | Jupette et Salopette

Ce qui est ouvert au public est divisé en 4 zones et ce qui est dingue, c’est que 80% de cette grande cité maya n’a pas encore été exploitée car enfouis sous la jungle.

Cascades Ruines de Palenque | Jupette et Salopette

Pour vous y rendre, il y a des petits collectivos en centre ville qui vous y emmènent pour quelques pesos (20/25 pesos par personne soit 1 euro). Ensuite il faut payer l’entrée de la réserve + l’entrée pour les ruines soit un total d’environ 215 pesos (11 €) . Demandez bien au chauffeur à quelle heure passe le dernier collectivo pour revenir en centre ville. Nous avons fait le choix de faire la visite par nous-même sans guide. Nous avons téléchargé la veille un guide nous expliquant l’histoire du site.

Le site est ouvert tous les jours de 8h à 17h et je vous conseille de prévoir une gourde, de quoi vous protéger du soleil et de la pluie, ainsi qu’un bon anti-moustique. Vous pouvez également préparer votre pique-nique.

Aluxes Ecoparque est également une très belle visite à faire si vous êtes amateurs d’animaux sauvages.

Il ne s’agit pas d’un zoo classique, mais d’un centre géré par une association civile non gouvernementale, qui est à but non lucratif. Sa mission principale est le sauvetage de l’écosystème du Chiapas. Il est aujourd’hui le premier centre de sauvetage de la faune. Il travaille aux côtés des autorités locales pour aider à sauver et à réhabiliter les animaux qui ont été victimes de cruauté et de trafic illégal.

Leur premier travail a consisté à planter plus de 10 000 arbres sur la propriété avec d’autres plantes pour compléter et équilibrer ce nouvel écosystème.

Aussi, vous vous baladez dans un milieu tout à fait naturel, et au fur et à mesure, vous pouvez voir des animaux vivant leur vie dans leur environnement. Vous pouvez même profiter d’une expérience avec certains animaux, comme nourrir les lamantins ou approcher des perroquets.

Aluxes Ecoparque Palenque | Jupette et Salopette

Nous avons vraiment apprécié ce moment, notamment pour Morgan, qui veut devenir soigneur animalier et dont le lamentin est l’animal préféré.

Aluxes Ecoparque Palenque | Jupette et Salopette

San Cristobal, la plus vieille cité espagnole du Chiapas.

Après ces belles journées, il est temps pour nous de rejoindre San Cristobal de Las Casas, où l’on prend de la hauteur (2.200 m) et on ressort les pulls et les pantalons !! Nous avons fait le trajet en collectivo à des prix très raisonnables en comparaison avec les bus de la compagnie ADO.

Nous avons particulièrement apprécié notre séjour dans cette ville, qui on ne sait dire pourquoi, possède un truc en plus. Peut être parce qu’ici, hommes et femmes sont vêtues d’épaisses veste ou jupes noires en fourrure et de chapeaux ?!

Habitants San Cristobal Las Casas Chiapas | Jupette et Salopette

Nous retrouvons ici ce que nous avons aimé en Afrique, les vendeurs de rues, la vie du quotidien et les marchés locaux, où se mélangent les odeurs d’épices, de tacos ou encore de maïs bouilli. Même si la pauvreté semble plus présente ici, la vie bat son plein.

San Cristobal de Las Casas | Jupette et Salopette

Nous avons logé dans une sorte d’auberge de jeunesse qui était située à proximité du marché, très pratique pour prendre les collectivos et se balader autour de la ville. Le point négatif c’est qu’il n’y a personne pour vous ouvrir à votre arrivée donc si vous le pouvez, demander le numéro Whatsapp de la propriétaire pour pouvoir prendre contact avec elle si besoin. Ils proposent également des tours pour visiter certains sites. Nous sommes passés par eux pour faire le canyon de Sumidero et tout s’est très bien passé.

Mirador Canyon de Sumidero

Nous ne sommes pas habituellement des amateurs de sorties touristiques en groupe mais celle-ci est difficile à faire en collectivos. Il y a une partie mirador pour apercevoir le canyon d’en haut et ensuite, il faut redescendre pour pouvoir prendre un bateau et traverser le canyon avant de terminer la journée par la visite de Chiapa de Corzo. Comptez 350-400 pesos (16 à 20 euros) pour l’excursion mirador et bateau + visite ville avec le shuttle qui passe vous chercher à votre hôtel.

Canyon de Sumidero | Jupette et Salopette

Chiapa de Corzo | Jupette et Salopette

Autre curiosité locale : la ville de San Juan Chamula. Cette petite commune située à 10 km est facilement accessible en collectivos. Les habitants de « Chamoula » sont des indiens Tzotziles, qui défendent farouchement leur identité et leurs traditions. Ils parlent d’ailleurs une langue du groupe linguistique maya.

Eglise San Juan de Chamoula | Jupette et Salopette

Les Tzotziles pratiquent une sorte de syncrétisme, mélange de deux croyances, de deux rites (courant au mexique). L’église de San Juan de Chamula en est le symbole. A l’intérieur de l’église, pas question de prendre des photos ni de vidéos, elles voleraient les âmes.

Les bancs ont été enlevés. Les cloches de la tour ont été décrochées et sont posées à l’entrée. Au sol, des aiguilles de pin recouvrent le sol. Des centaines de petites bougies, collées à l’aide de leur propre cire sont posées autour des aiguilles et sur les tables, d’autres centaines de bougies rendent l’atmosphère très étrange.

Les Tzotziles, assis par terre, prient bruyamment, seuls ou en famille, et ils peuvent être accompagnés d’un chaman. Auprès des bougies sont placées des bouteilles de coca ou d’alcool.

Pourquoi ?! Les Tzotziles se servaient, lors de leurs cérémonies du posh, un alcool de maïs fermenté. Après que celui-ci fut interdit, ils le remplacèrent par une autre boisson gazeuse qui fait roter, et donc expulse les mauvais esprits : le coca-cola.

Des sacrifices de poules…

Dans les croyances des Tzotziles, si une personne est malade ou qu’elle doit éloigner les mauvais sorts, il faut réaliser un rite chamanique qui inclut le sacrifice d’une poule (qui sera enterrée après). Ces sacrifices sont visiblement nombreux le week-end, mais nous n’en avons pas vu lors de notre passage, seulement une poule déjà morte.

Après cette expérience, nous nous sommes rendus au cimetière du village, tout aussi symbolique et typique. Ce qui nous marque, c’est l’absence de tombes. On dirait que les corps viennent d’être enterrés car il n’y a qu’un monticule de terre, recouvert parfois d’aiguilles de pin ou de fleurs.

Cimetière San Juan de Chamula Mexique | Jupette et Salopette

Pour finir dans cette magnifique région, nous avons passé une journée au parc naturel El Arcotete, accessible aussi en collectivos. Il est très agréable de s’y balader et d’admirer les grimpeurs d’escalade sur les falaises du site. Des tyroliennes et des barbecues sont aussi disponibles. Beaucoup de locaux s’y rendent le we.

El Arcotete Chiapas Mexique | Jupette et Salopette

Voilà pour ce carnet de voyage ! J’espère qu’il vous a plu et si oui, sachez qu’il va s’enrichir dans un autre article où je vais vous présenter la fête des morts au Mexique. Après le Chiapas, nous avons en effet pris la direction de la région de Oaxaca où nous souhaitions participer aux festivités si célèbres au Mexique. Nous avons également profité de la côte à Puerto Escondido et Mazunte et pour finir nous sommes remontés vers Mexico, via Puebla.

Si vous avez des questions sur des villes, des visites ou sur le budget pour le Mexique, n’hésitez surtout pas. J’adore partager avec vous qui me lisez !

Je vous embrasse.

 

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