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Hola !
Ravie de vous retrouver ici pour vous présenter un nouveau voyage que nous avons réalisé avec mon chéri.
J’aurais préféré vous raconter le 1er projet que nous avions : partir en Guinée pendant 15 jours pour aller à la rencontre de notre ami Mohamed qui vit là-bas. Malheureusement, notre vol a été annulé car nous devions passer par le Maroc, qui a fermé ses frontières.
Nous avons donc changé nos plans à la dernière minute. Comme nous avions trop besoin de soleil et de déconnexion, nous voulions quitter la France. Nous avons donc regardé les destinations au départ de Nantes, sans restrictions sanitaires trop strictes et c’est finalement Ténérife qui nous a séduite (nous avions déjà séjourné sur une autre île des Canaries, à Gran Canaria, l’an passé au même moment). Certes nous connaissions déjà l’île, mais c’était en 2015.
Les canaries, les îles du printemps éternel
Beaucoup d’amis qui ont consulté mes photos de vacances étaient très étonnés de voir que j’étais en maillot de bain sous 26° sur une île à 3h des frontières françaises.
Et pourtant c’est bien le cas !
Les Canaries sont composées de sept îles principales : Fuerteventura, Lanzarote, Gran Canaria, Tenerife, La Gomera, El Hierro et La Palma. Situées dans l’océan Atlantique, au large du nord de l’Afrique, ces îles volcaniques bénéficient de températures douces à l’année (entre 20 et 26 degrés en moyenne), d’un soleil omniprésent et de très peu de précipitations. À moins de 150 km des côtes africaines, du Sahara occidental et du Maroc, cette communauté autonome de l’Espagne fait partie de l’Union européenne et le coût de la vie y est particulièrement attractif car le statut fiscal y est différent (la TVA est au maximum de 7%). Pas étonnant que ces îles soient devenues un paradis pour les retraités… et les télétravailleurs !
Tenerife, la plus grande île aux multiples visages
Dominée par le pic de son volcan, le Teide (3700 m), Tenerife a la particularité d’offrir plusieurs facettes.
Vous êtes plutôt attiré par les randonnées, la culture locale et l’architecture coloniale ? Le nord et le centre de l’île sont parfait pour vous. Le Nord, plus vert, avec sa forêt qui regorge d’une grande diversité de plantes et d’animaux. De San Cristobal de La Laguna à Santa Cruz, vous plongerez dans l’histoire locale.
Au centre, vous pourrez faire des randonnées dans le parc national du Teide, beaucoup plus sauvage. Du pic de Teide descendent des coulées de lave noires qui vous transportent dans un autre monde. On peut visiter un des plus grands tunnels de lave au monde, la Cueva del viento. A certains endroits, l’impression d’un décor lunaire est dingue.
Le sud quant à lui est plus aride, avec ses nombreuses plages de sable blanc ou noir. Pour de la farniente et faire la fête, c’est davantage le sud qui pourra vous satisfaire avec les grandes stations balnéaires faites de sable fin, de promenades en bord de mer et de clubs pour des sorties nocturnes.
Pour la fan des sports que j’affectionne comme le skate, le roller dance ou le surf, l’île est l’endroit où l’on rêve de s’installer définitivement !
Informations pratiques avant le départ
Pour le vol, nous avons trouvé des billets d’avion à des tarifs hyper raisonnables par la compagnie Volotea depuis Nantes, à 130 euros par personne, dont un bagage de 20 kg pour deux. Là encore, croire que partir à l’étranger est forcément onéreux est un a priori à bannir.
Bon à savoir : nous avons atterri sur l’aéroport situé au sud de l’île mais il existe 2 aéroports :
- L’un est situé au nord de l’île, Tenerife Norte (aeropuerto Norte Los Rodeos) à une dizaine de kilomètres de Santa Cruz de Tenerife, la capitale, près de San Cristóbal de la Laguna.
- L’autre aéroport, le plus important, s’appelle Tenerife Sur (aeropuerto Reina Sofia). Il se trouve au sud de l’île, à une dizaine de kilomètres du plus grand secteur touristique et hôtelier de l’île, à savoir Los Cristianos, Playa de las Américas et Costa Adeje.
Pour l’hébergement, nous avons eu quelques frayeurs. En effet, comme tous les européens se sont donnés le mot pour partir là-bas, les tarifs ont explosé. Nous avons donc fait le choix d’attendre la dernière minute, à savoir une semaine avant de partir, pour envoyer des messages sur Airbnb aux propriétaires d’appartements disponibles en leur demandant de baisser leurs tarifs. Sur une quinzaine de messages envoyés, nous avons eu deux réponses positives, au tarif que nous avions proposé, à savoir 500 euros pour 10 jours.
Sur les deux appartements, l’un était situé en plein Las Americas, l’une des villes les plus dynamiques et touristiques de l’île, tout au sud, l’autre sur Alcala (plus à l’ouest), une ville beaucoup plus authentique, avec des piscines naturelles. C’est ce deuxième appartement que nous avons choisi. Idéalement situé, à une minute du littoral, à proximité d’un chemin qui longe la mer, idéal pour des footing, du sport ou des balades à pied, vélo ou skate.
Comme l’hébergement, la location de voiture était hors de prix pour ces vacances. Nous avons donc préféré faire sans. Ce n’était pas bien grave car le réseau de bus locaux, aussi appelé « les guaguas« , est parfaitement déployé sur l’île et très pratique. Il permet d’aller partout pour des tarifs hyper raisonnables. Il y a 162 lignes de Bus à Tenerife avec 3800 arrêts !!
C’était également un bon moyen pour nous de commencer à voyager de la même manière dont nous le ferons autour du monde… et d’apprendre à patienter, ce qui est loin d’être mon fort 😉
Bon à savoir : L’utilisation d’une carte de bus est bien meilleur marché si vous souhaitez effectuer plusieurs voyages. Son prix est très raisonnable. Vous créditez du montant choisi. Vous pouvez la recharger si besoin et elle vous permet de bénéficier de remises sur les tarifs. Elle peut être achetée dans les gares routières ou dans les bureaux de tabac. Vous la présentez au chauffeur à qui vous annoncez l’endroit où vous allez descendre. A la sortie du car, vous devez la rebadger pour savoir quel est le solde de votre carte. Si le solde n’est pas suffisant, vous pourrez toujours faire l’appoint en liquide au chauffeur.
Mes conseils pour un séjour sportif à Ténérife depuis Alcala
Comme nous connaissions déjà l’ile, nous avons surtout souhaité prendre du temps pour nous. Ainsi, pour recharger les batteries et bien préparer la nouvelle année, nous avons adopté des routines bien-être.
J’adorais l’idée car elle me permettait de tester une bonne résolution que je souhaite mettre en place sur 2022 à savoir : le miracle morning. Au-delà de la cure de vitamine D apportée par le soleil, nous avons démarré chaque journée par une séance de sport d’une demi-heure environ avant le petit déjeuner. Footing ou baignade pour mon chéri, séance cuisse, abdos fessiers pour moi.
Tester ce mode de vie m’a d’ailleurs donné des idées (j’en avais déjà beaucoup !) pour l’avenir autour d’une reconversion dans le domaine du bien-être. Il faut avouer que cette routine est bien plus simple à réaliser là-bas lorsque vous n’avez pas à vous poser de questions sur le temps et sur la température qu’il va faire.
Démarrer la journée par cela vous procure un sentiment de légèreté et de bien-être incroyable. Le petit-déjeuner est encore plus apprécié ensuite car vous ressentez réellement la sensation de faim et de soif !
Après une bonne douche, vous êtes prêts ensuite à aller découvrir l’île à pied 😉
Deux randonnées piétonnes aux abords d’Alcala d’une dizaine de kms maxi.
Alcala, notre commune de résidence, est intégrée à la région de Guía de Isora, située au sud-ouest de l’île. Comme d’autres villages de la zone côtière, Alcala est devenue au fil des années plus touristique. Mais elle garde tout de même son atmosphère locale avec son petit port.
Vers le nord, d’Alcala vers Los Gigantes par le chemin côtier. L’occasion pour nous d’admirer le paysage et les surfeurs tout en marchant et en prenant le soleil. Nous avons pu faire quelques haltes bien agréables, sur la plage de la Jaquita ou la playa de la Arena par exemple pour le déjeuner. Des plages de sable noir, qui bénéficient de tous les services : transats, wc et sauveteurs. Juste avant cette deuxième plage, je vous recommande de faire le détour pour visiter la « Charco El Diablo », un lieu très joli, avec une piscine naturelle.
De l’autre côté d’Alcala, au sud, nous avons également rejoins San Juan à pied, toujours en longeant la côte. Le centre touristique de Playa San Juan possède une promenade maritime de deux kilomètres de long environ avec des cafétérias et restaurants qui jouxtent la promenade. L’endroit est parfait pour reprendre des forces.
Un peu plus loin, si vous montez dans un « guagua » vous pourrez vous allonger sur la plage d’Abama : très bon spot de farniente avec son sable fin où les clients de l’hôtel situé juste à côté, le Ritz Carlton viennent siroter des cocktails sur leurs transats 🙂
Emprunter les chemins de randonnées moins touristiques pour découvrir le Teide
A l’occasion de notre première visite sur l’île il y a quelques années, nous avions un véhicule. Cela nous a permis de nous déplacer plus facilement et de faire les sites touristiques comme la ville de Masca ou la partie du Teide où se situe le téléphérique pour grimper au sommet.
En bus, plus difficile pour nous. Mais pas impossible et plus authentique 😉 Nous avons choisi de nous rendre à Santiago del Teide pour emprunter un sentier de randonnée, le PR-TF 43.3. Cette dérivation du chemin part de la Plaza de Santiago del Teide. A quelques mètres de la jonction avec la Calle Juan Cabeza, le chemin quitte l’asphalte et continue le long d’anciens chemins vers El Calvario et Montaña de Bilma. Par la suite, il monte jusqu’à traverser la piste et le canal de Vergara et longe la montagne Los Poleos sur la gauche, pour finalement rencontrer le PR-TF 43.
Nous avons été acheter des sandwichs avant notre départ dans une petite superette du village. Ensuite, nous nous sommes laisser guider par nos envies et nous avons été émerveillés par les paysages. Au total, nous avons marché plus de 15 kms mais quel bonheur ! Tout est plutôt bien indiqué, pas d’inquiétude. Vous trouverez votre chemin, même sans guide 🙂
A ne pas manquer pour l’architecture et le street art : Puerto de la Cruz et Santa Cruz.
Pour continuer dans les balades, certes moins sportives mais plutôt culturelles, je vous conseille de ne pas passer à côté de Puerto de la Cruz et Santa Cruz, et plus particulièrement le petit village accolé, San Cristobal de la Laguna.
Toutes situées au nord de l’île, ces villes ne manquent vraiment pas de charme.
Puerto de la Cruz : quand le street art magnifie l’ancien
Puerto de la Cruz fut le premier centre touristique des îles Canaries, avant le développement du sud de l’île. Il faut dire qu’avec sa vieille ville protégée ou sa large promenade du front de mer, idéale pour de longues balades paisibles, difficile de ne pas tomber amoureux de la mer, de l’air libre et de la tranquillité.
Les personnalités célèbres qui ont séjourné dans cette cité (comme Agatha Christie, Michael Jackson, ou les Beatles) ont contribué à parfaire sa renommée.
Ce qui ne m’a pas laissé indifférente notamment, c’est la partie street art (je vous parlais de ma passion pour cet art notamment lors de mes séjours à Berlin ou à Barcelone..). En effet, le traditionnel quartier des pêcheurs de La Ranilla, propose depuis 2014 une initiative : le Puerto Street Art, un musée de plein air où 13 artistes de renom international ont recouvert de grands murs avec leurs œuvres.
Au-delà de ses ruelles, Puerto de la Cruz combine tous les atouts pour qu’une famille trouve son bonheur.
Petits et grands pourront s’émerveiller au Loro Parque, un parc zoologique qui va fêter ses 50 ans en 2022. Sa renommée internationale est due à son impressionnante famille d’oiseaux exotiques avec plus de 300 espèces de perroquets.
Ils pourront également trouver un peu de fraicheur dans le Jardin botanique. Pour un prix tout à fait raisonnable, le jardin propose un nombre incroyable de plantes du monde entier. On passe la visite le nez en l’air : à chercher la cime de certains arbres de plus de 200 ans.
La mer laisse aussi place à une multitude d’activités sportives, du bodyboard en passant par la plongée. Le spectaculaire tunnel de lave sous-marin appelé La Rapadura attire par ailleurs de nombreux plongeurs experts chaque année. Comble des attraits de la ville, des piscines naturelles sont également disponibles pour les touristes qui veulent éviter le remous des vagues.
Pour terminer sur Puerto de la Cruz, plusieurs événements culturels se déroulent tout au long de l’année, notamment le carnaval, déclaré d’intérêt touristique international !
Santa Cruz de Tenerife, la capitale de l’île
Santa Cruz de Tenerife, vaut également le détour, notamment le petit village accolé, San Cristobal de la Laguna.
Elle est la capitale de l’île depuis 1833, statut qu’elle partage avec Las Palmas de Gran Canaria, également capitale de la Communauté autonome des îles Canaries. Son port joue un rôle majeur dans les communications maritimes entre l’Europe, l’Afrique et l’Amérique, mais aussi en direction des îles Canaries orientales. Il reçoit des navires commerciaux comme des navires de croisière.
Santa Cruz est une ville plutôt joyeuse et lumineuse et comme Puerto de la Cruz, y fêter le Carnaval est un must !
Le centre-ville compte de nombreuses rues piétonnes très animées pour s’adonner au shopping. Ce que je trouve également plutôt sympa, c’est la cohabitation des édifices historiques aux côtés d’œuvres d’architecture plus contemporaines, comme l’auditorium par exemple ci-dessus. Sur l’aspect culturel, divers musées sont présents mais vous pourrez également découvrir des œuvres exposées de manière permanente en plein air, dans certaines de ses avenues et parcs.
Pour ceux qui me suivent, vous savez que je suis fan de skate aussi, bon à savoir, pour les skateurs, Santa Cruz de Tenerife possède un skate park indoor trop fun, le AJ Project Indoor et en extérieur, le skatepark la Granja.
San Cristobal de la Laguna, quant à lui, ne peut laisser indifférent quand on déambule dans ses rues aux façades colorées, ses patios bordés de galeries en bois, ses boutiques et ses restaurants accueillants. L’ambiance y est incroyablement agréable et l’on a vraiment envie de se poser en terrasse pour profiter du moment.
Pas étonnant donc qu’elle ait été déclarée « patrimoine mondial » par l’UNESCO en 1999. Le touriste a l’impression de revenir dans le passée, à l’époque où la ville a été créée, en s’inspirant de cartes de navigation. A savoir, son architecture a servi de modèle à la construction de villes comme La Havane ou Lima et on ressent encore vraiment, même aujourd’hui encore, cette atmosphère coloniale.
Si vous êtes pressé, alors dirigez-vous directement vers la belle Calle San Agustín, où se dressent la Casa Salazar, l’ancien couvent San Agustín ou le palais de Lercaro. A voir aussi la Plaza del Adelantado et rentrez dans la cathédrale (la seule de Tenerife) et l’église Concepción.
Voilà les amis. J’espère que vous aurez apprécié cet article. C’est drôle car entre la fille que j’étais il y a 5 ans, qui commençait juste à voyager, et celle d’aujourd’hui, je me suis aperçue que j’ai évolué !
Lorsque nous avons fait la balade dans les villes plombées par le tourisme de masse dans le sud, je ne me suis pas sentie à mon aise et cela m’a confirmé dans le choix de notre hébergement ! Etre entourée d’étrangers passant leur temps à consommer m’a donné la nausée ! Retrouver le calme d’un village sans magasin de souvenirs m’a paru d’un coup tellement dépaysant et ressourçant !
D’ailleurs, si vous voulez tout de même aller voir cette partie de l’île, je vous conseille d’aller plutôt vers Las Americas et Costa Adeje. Si vous souhaitez faire du shopping, allez face au Hard Rock Café ou à SIAM Mall, vous trouverez votre bonheur 😉
Je reste disponible si vous avez des questions pratiques pour votre séjour ou sur la gastronomie, sur ce que l’on peut rapporter des îles, je n’ai pas développé cela dans l’article, mais je serais ravie de vous en parler, en commentaire, si vous le souhaitez.
À très vite