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Lorsque l’on prépare un tour du monde, on a tellement de choses à lire, étudier et penser que certains aspects nous échappent. Lorsque nous avons choisi les pays à visiter, le Chili est rapidement arrivé en tête de liste. J’avais vu des photos de paysages qui m’avaient littéralement mis la larme à l’oeil et j’avais vraiment envie de les admirer de mes propres yeux.
Pour autant, pourquoi l’avoir choisi plutôt que la Bolivie ou l’Argentine ? Aujourd’hui encore je me pose la question.
Si je ne regrette absolument pas d’avoir vu les paysages indescriptibles que le Chili du nord offre et qui restent aujourd’hui mes meilleurs souvenirs de voyage, je préfère être honnête avec celles et ceux qui souhaitent y aller et prévenir sur le coût du voyage et l’ambiance.
En effet, pour moi, ce n’est aujourd’hui plus une destination pour backpackers, sauf si votre budget est supérieur à 40 euros par jour et par personne.
Attention, c’est un avis très personnel qui n’engage que moi.
Pourquoi ce ressenti ?
Dans notre tour du monde, nous étions à la recherche de partage, d’échange et de liberté plus que de découverte de paysages inoubliables.
Notre séjour entre Iquique et Santiago nous a laissé un goût amer pour plusieurs raisons.
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Des sites protégés à l’excès autour du désert d’Atacama
Oui ce pays possède des sites fabuleux, qui laissent parfois sans voix. Mais depuis la crise du Covid, le Chili a pris le parti de rendre ses joyaux naturels de plus en plus inaccessibles. En tout cas, il souhaite visiblement la réserver à une population aisée, qui peut s’offrir les services d’un guide ou d’un tour opérator.
A Atacama, les parcs sont fermés pour un oui ou pour un non, sans explication. Des sites ouverts mais sur réservation et très chers. Impossible de circuler librement. Le touriste doit suivre les chemins officiels sous peine d’un rappel à l’ordre.
Il est compréhensible que la protection de ces sites nécessite une organisation et des limites. Mais des restrictions très importantes pour les voyageurs hors des groupes touristiques nuisent à l’authenticité et à la liberté.
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Des prix équivalents à ceux des pays d’Europe
Après notre passage dans les autres pays d’Amérique du Sud, quelle ne fut pas notre surprise de découvrir que le Chili affiche des tarifs équivalents à l’Europe ! Que cela soit pour la nourriture ou les hébergements, difficile de trouver quelquechose de correct sans y mettre le prix fort. Idem pour l’essence. Un comble quand on sait que le salaire minimum est d’environ 480 euros. On a donc du mal à saisir où peut aller l’argent du tourisme…
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Un accueil moins chaleureux que dans les autres pays d’Amérique du Sud
En termes d’accueil, là-aussi c’est la douche froide. Les Chiliens sont moins accueillants que leurs voisins. Et ils possèdent une haute image de leur pays en comparaison au Pérou, à la Bolivie ou la Colombie. On sent presque une forme de racisme à leurs égards.
Heureusement il y des exceptions !
Comme nous avons trouvé un échange de maisons grâce à HomeExchange, nous avons pu rencontrer et échanger avec des gens formidables comme Juan Carlos et sa femme qui nous ont accueillis dans leur appartement à Iquique comme si nous faisions partie de la famille. Nous avions tellement pris plaisir à passer du temps avec eux que nous les avons retrouvés dans leur maison principale au sud de Santiago. Nous avons également pu retrouver une amie rencontrée pendant le voyage qui vit avec son petit ami à Santiago.
Tous ces moments de vie avec eux nous ont permis de mieux cerner les mentalités et d’atténuer notre ressenti plutôt négatif sur l’accueil chilien.
Mes recommandations d’itinéraire au nord du Chili pour les backpackers
Maintenant que vous êtes prévenus sur les tarifs du Chili mais que vous souhaitez tout de même y séjourner, je vous propose mon retour d’expérience et mes recommandations.
Pour info, nous n’avons pas traversé le Chili du sud. Notre voyage concerne les régions du nord, d’Iquique à Santiago.
A savoir avant de partir :
– Pour les locations de voiture, attention aux cartes de crédit/débit. Beaucoup de français se retrouvent en galère s’ils ne possèdent pas une carte de crédit « débit ». Or, en France, la plupart des cartes sont « crédit ». Avant de partir, vérifiez bien ce point et n’hésitez pas à commander ce type de carte, sauf si vous avez une American Express. Elles seront nécessaires pour pouvoir faire un dépôt de garantie pour le véhicule.
– Si vous possédez une carte Hellobank, sachez que pour retirer de l’argent, vous n’aurez pas de frais avec Scotiabank car il existe un partenariat entre les deux banques.
– Partez avec de l’argent liquide. Attention si vous arrivez directement à l’aéroport d’Iquique. Celui-ci est tout petit et il y a peu de distributeurs pour retirer de l’argent. Je vous recommande donc d’arriver avec de l’espèce pour éviter les désagréments.
– Le désert d’Atacama est un endroit magnifique où sont concentrés les sites naturels les plus beaux MAIS aujourd’hui il est vraiment fait pour le tourisme de masse et organisé, avec des endroits et des horaires réservés pour les groupes et des routes difficiles d’accès si l’on a pas un 4×4.
1er conseil pour les backpackers : arriver en bus par la frontière péruvienne vers Arica ou directement à Iquique en avion.
Nous avons pris la deuxième option et nous n’avons pas regretté notre choix.
Iquique est beaucoup plus agréable qu’Arica et la route pour se rendre vers les parcs est dingue, avec des paysages désertiques et des villes fantômes qui méritent le détour.
Avec sa dune et son remblais aménagé, la ville offre aux amateurs de glisse de quoi prendre du plaisir.
Il est également possible de juste observer les lions de mer qui affrontent les pêcheurs sur le bord pour attraper des poissons. Un spectacle particulièrement amusant.
Dans la ville, nous avons trouvé une auberge de jeunesse parfaite : Aotea Hostel. Bien placée, propre, avec des dortoirs paisibles et bien conçus, et juste en face une agence de location de voiture qui nous a fait le meilleur prix ! Il s’agit d’Avis Budget. Nous avons pu avoir un SUV pour 42,50 euros la journée avec une petite assurance de rachat de franchise en plus. Je précise que nous y étions en dehors des périodes de vacances scolaires (en mars).
Pensez à demander au loueur un bidon pour avoir une réserve d’essence. Cela pourra vous être utile.
En soirée, direction Baquedano boulevard pour boire un verre. Un boulevard aux maisons coloniales très agréable.
2ème conseil pour les backpackers : direction le parc naturel de Lauca et le salar de Surire avec Putre comme camps de base
Beaucoup d’animaux, des paysages préservés, un sentiment de liberté…. Je recommande vraiment de vous rendre dans cette région pendant 3/5 jours pour faire à votre rythme les boucles et admirer la faune et la flore.
Si vous êtes sur Arica, la ville de Putre est un point de passage obligé pour s’acclimater à l’altitude et passer quelques jours pour visiter le parc et la réserve. Réservez bien à l’avance votre hébergement car ils sont rares sur la ville et les bons plans sont vite pris d’assaut. Je ne recommanderais pas celui où nous étions car il était trop limite en termes de propreté.
Si vous avez loué votre véhicule depuis Iquique, alors profitez de la route ! Les sculptures Presentias Tutelares et les villes fantômes d’Humberstone et Santa Laura sont vraiment intéressantes (à l’aller ou au retour comme vous le souhaitez).
Nous avons vraiment apprécié la visite.
Ces usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura sont deux anciens sites de traitement de nitrate de potassium situés dans la région de Tarapacá au nord du Chili.
Avec le déclin de l’activité, les deux sites sont abandonnés en 1960. Classés monuments nationaux en 1970, ils se transforment alors en villes fantômes au milieu du désert d’Atacama et commencent à attirer des touristes. Les usines sont aujourd’hui classées au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Sur la route, sachez qu’il y a peu de coins pour la pause déjeuner. Je vous recommande donc de la faire à Cuya.
Faite également le plein d’essence à Arica car les stations se font rares près des parcs.
Le parc national de Lauca est totalement gratuit (pour l’instant). Il se visite en voiture. Il est dominé par de majestueux volcans enneigés dépassant les 6000m d’altitude qui se reflètent dans les lagunes de Cotacotani et du lac Chungará, offrant ainsi un panorama exceptionnel.
Si vous êtes amateurs de faune et de flore sauvage, alors, vous allez être comblés ! On peut y observer de nombreuses espèces d’oiseaux, des renards, des troupeaux de lamas et d’alpagas.
Vous pourrez vous balader tranquillement jusqu’aux thermes Chirigualla où vous savourerez un bain au beau milieu d’un panorama exceptionnel.
Sur une autre journée, roulez jusqu’au salar de Surire. Si votre voiture est un 4×4, vous pourrez même aller jusqu’aux thermes Polloquere. Si vous n’avez qu’un crossover ou une simple voiture, je déconseille fortement d’aller jusqu’aux thermes. La route est vraiment difficile.
3ème conseil pour les backpackers : filez vers le désert d’Atacama en bus et partagez les frais d’une voiture de location
Si vous souhaitez passer par le désert d’Atacama pour voir les sites magiques que réservent cette région, vous pouvez y aller en bus depuis Iquique.
Depuis le terminal Rodoviaro, la société Kennybus fait le trajet et propose pas mal d’horaires pour une vingtaine d’euros. Vous arriverez alors à Calama où vous pourrez ensuite filer vers l’aéroport pour récupérer une voiture de location.
Pourquoi une voiture de location plutôt qu’une sortie en groupe ?
Comme vous avez pu le lire plus haut, les sorties en groupe, ce n’est pas ce que l’on appelle la liberté alors si on peut éviter… Et puis, les tarifs des excursions sont bien plus chers comparés à une location de véhicule. Surtout qu’il faudra ensuite payer les frais d’accès aux différents sites… Eh oui, c’est devenu un business très juteux.
Je vous conseille d’abord de réserver en avance sur le net votre véhicule car en période de forte affluence, elles partent très vite. Lorsque nous sommes arrivés, il ne restait plus qu’un véhicule disponible (en période basse !). Pensez également à vérifier l’état des pneus… Et de la roue de secours, vous pourrez en avoir besoin !
Pour partager les frais de location, le mieux est d’anticiper en cherchant du monde sur la page Facebook des « Français au Chili ». Il y a toujours du monde qui recherche ce genre de bon plan, alors n’hésitez pas à indiquer vos dates de passage dans le désert et je suis sûre que vous trouverez. Grâce à cela, nous avons pu faire la connaissance de Fanny et Nathalie, et cela a été très riche de partage et de bons moments.
Nous avons ainsi tous ensemble profité d’endroits un peu moins touristiques en nous arrêtant où bon nous semblait.
Pour les hébergements, réservez si possible en avance si vous souhaitez avoir les meilleurs rapports qualité/prix dans le village. Il y a des Guest house avec des dortoirs à des prix corrects. Comme nous étions 3, nous avons fait le choix d’un AirBnb et nous avons pu négocier le prix pour la semaine.
Mes coups de coeur dans le désert d’Atacama (payants et gratuits) :
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Sites payants
– Les Piedras Rojas (que vous pouvez combiner avec les lagunas Miscanti et Minique, sauf si vous avez déjà fait beaucoup de lagunes…). Vous pouvez réserver votre visite sur le site internet.
C’est l’un des sites où j’ai pris l’une de mes plus grosses claques. Imaginez un tableau avec une chaine de volcans qui se reflète dans des lagunes à l’eau couleur émeraude et des rives étonnament blanches… Un lieu magique avec des collines de différentes teintes et pour finir des pierres rouges… J’aurais pu rester des heures devant ce tableau naturel.
C’est loin du village d’Atacama mais cela vaut vraiment la peine. D’autant que la route offre aussi de magnifiques panoramas.
– La vallée de la lune : mon deuxième coup de cœur ♥️ du séjour.
Ce petit désert est un sanctuaire naturel composé de différents minéraux. Il doit sa formation à des milliers d’années d’érosion de l’eau et du vent qui ont sculpté son sol. Les canyons, ravins, dunes, pics rocheux que l’on peut admirer rappellent les paysages lunaires.
Là encore, il faut réserver votre visite sur internet et je vous recommande, si vous voulez éviter la foule, d‘y aller entre midi et deux . Dans le ticket, vous avez accès au site pour observer le coucher du soleil en soirée mais je trouve qu’il a perdu de son charme car on ne peut pas apporter de choses à grignoter pour l’apéro et des gardes sont là pour vous rappeler à l’ordre.
– Les geysers de Tatio-Muchaca
Attention, la veille de votre jour de visite, vérifiez que le site est bien ouvert le lendemain car il est situé à deux heures de route. Pas besoin de réserver, vous payez sur place. Beaucoup de blogs proposent de venir très tôt, dès l’ouverture. Perso, je recommande plutôt de venir vers 7h30/8h00, car les cars de touristes repartent vers 8h30. On est donc plus tranquille et il y a toujours de nombreuses fumerolles. Filez vers le parking le plus au bout du site et revenez ensuite tranquillement vers l’entrée.
Au retour, vous pourrez faire une pause thé ou café dans le petit village de Machuca et aller prendre en photo son église si typique.
– Les lagunes Cejar et Piedra
La Laguna Cejar a la particularité d’être tellement concentrée en sel qu’on y flotte très bien.
L’entrée n’est pas donnée par contre, comptez 15 000 pesos par personne (20€). Cela fait vite un budget si vous voulez toutes les voir. De plus, pour les visiteurs privés sans guide, le site n’est ouvert que le matin. L’après-midi, il reste ouvert exclusivement aux groupes, aux visites guidées d’agences et de tour-opérateurs.
- Sites gratuits
– Une randonnée dans le canyon Guatin avec les cactus rappelant les paysages des Etats-Unis !
Le spot est idéal pour une marche suivie d’une baignade. Nous l’avons même fait deux fois tellement nous avons apprécié l’endroit. Faites simplement attention si la pluie arrive à ne pas être trop loin en cas de montée des eaux.
– Le Magic bus. Je suis dégoutée car nous n’avons pas réussi à trouver l’endroit qui n’est pas simple si on y va seul. Mais le spot a l’air vraiment sympa à voir et à faire. Comme nous avions déjà une roue crevée et que l’agence nous a interdit de prendre la route vers la laguna Baltinache, nous n’avons pas osé y aller mais à vélo je pense que cela peut être une superbe balade.
Pour s’y rendre, il faut quitter San Pedro de Atacama par la route 23 CH puis entrer dans le chemin de terre qui va jusqu’au lagon caché de Baltinache. Le B241.
Après environ 6 ou 7 km, vous devez tourner à gauche sur un chemin de terre qui mène à une longue antenne ou quelque chose de similaire.
Après avoir passé cette antenne, suivez les chemins de terre (attention, il n’y a pas de panneaux). Après environ 10 minutes sur ces routes, le bus magique apparaît sur votre droite derrière des rochers.
Attention à ne pas revenir dans le noir car il est facile de se perdre.
– La vallée des Arcoiris est très sympa à faire aussi mais renseignez-vous avant pour savoir si l’endroit est praticable en voiture.
Vous pourrez aussi passer une matinée à découvrir le village de San Pedro qui est vraiment charmant avec ses murs d’adobe et son sol en terre battu.
Nous n’avons pas fait les sorties pour voir les étoiles, ni visité le musée des météorites. Quand on est en long voyage, on doit faire des choix !
Dernier conseil pour les backpackers : partez ensuite vers la Bolivie en bus !
Après le Chili, nous devions filer vers l’Asie. Nous avons donc pris un vol de Calama vers Santiago. C’était plus rapide et pas forcément plus cher que le trajet en bus.
Avant notre départ, nous avons pu visiter Valparaiso et Santiago. C’est encore une fois totalement subjectif, mais nous avons trouvé Valparaiso très surcoté. La ville a dû avoir ses heures de gloire mais malheureusement aujourd’hui elle semble quelque peu abandonnée et peu entretenue. C’est dommage car le potentiel est là. Quant à Santiago, c’est une jolie capitale, mais pas d’effet waouh pour ma part.
A refaire, nous aurions emprunté le même chemin que notre amie Fanny qui a repris le bus en direction de la Bolivie. La route entre les deux pays est apparemment magnifique et le passage frontière se fait très bien.
C’est si proche que depuis Atacama, des excursions vous sont proposées pour aller au salar d’Uyuni mais il faut mieux le faire côté Bolivien car moins cher.
Voilà les amis, j’espère que cet article vous sera utile pour vos prochains voyages. N’hésitez pas à me poser vos questions en commentaire.
A très vite pour de nouvelles aventures !
Ce pays à l’air incroyable !! Je prends note pour l’option bus vers la Bolivie qui sera notre destination suivante 😉 On pensait commencer par le Chili en Amérique du Sud mais on fera finalement Argentine > Chili > Bolivie 🙂
Merci pour tous les conseils !
Cool si mon article vous a permis de mieux appréhender votre voyage 😉
Bonjour, Merci de votre récit. Nous souhaitons partir en couple visiter ce beau pays et je m’interroge sur le fait de parcourir ce pays du Nord au Sus (sur 1 mois ou 2 mois) en utilisant Bus et voiture de location afin de rester parfaitement autonomes? merci de vos conseils.
Bonjour et merci pour votre commentaire.
Les deux moyens de locomotion que vous souhaitez utiliser sont les bons. Après tout dépend de votre volonté. Je pense qu’un mois est trop court pour tout visiter. Mon avis en un mois et de choisir soit le nord, soit le sud mais pas l’ensemble du pays. Courir ne sert à rien, vous ne profiterez pas.
En deux mois, cela peut être intéressant Oui. Dans ce cas, arriver par le nord et descendre.. ou inversement arriver par le sud et remonter.. 🙂
Bonjour
Nous partons le 13 mars 2024 pour visiter le nord du Chili.
En arrivant à Santiago, nous voulons prendre directement un vol pour Calama. Nous n’arrivons pas à aller sur le site Latam Airlines. Savez-vous si c’est possible de prendre un vol interne de France ?
Merci pour votre aide
Michèle
Bonjour Michèle,
Navrée pour le retard de ma réponse mais nous étions en voyage au Maroc.
Normalement il n’y a pas de soucis pour enregistrer des vols internes de France. Peut être par contre que, comme dans le pays, il y a des soucis avec les cartes françaises. Idéalement prévoyez de prendre une carte « crédit » et non pas débit comme d’habitude sinon elles sont dans la majorité refusées 🙁
Essayez également de télécharger l’application Latam airlines pour faire la réservation…
En espérant que cela fonctionne 🙂
Bon voyage à vous !
Merci je suis entrain de préparer un tour du monde pour env. sept. 2025 sur -6-8-10 mois (francais/suisse je vis entre lausanne et Belle-île-en-Mer) Votre explication détailée sur atacama est très intéressante. Je serai seul (65 ans) ou à deux pour faire ce TDM. Je recherche des portraits de rue, c’est ma spécialité, mais surement pas à Atacama 😉 enfin peut-être MERCI !
Super projet ça ! Je vous souhaite un magnifique voyage et pas de soucis, vous trouverez de très jolies personnes pour faire ce type de portraits j’en suis certaine 😉